Le prisonnier 46664 après avoir passé 27 ans incarcéré est
devenu le plus célèbre prisonnier/président d´un pays où les noirs étant en
majorité étaient encore considérés comme des moins que rien, il dormait à même
le sol pour une cause juste qu´il a su défendre avec ardeur et adresse.
Après
s´être libéré, il ne nourrissait aucun sentiment de vengeance encore moins de
la haine, mais plutôt imprégner par ce vouloir d´unifier son pays décimé par la
guerre civile fruit d’un apartheid sans
merci. Ses compatriotes le croyait terrifier et assez horrifié afin de tirer sa
revanche mais, la première chose qu´il a faite en guise de se venger, c´est de
placer comme son premier ministre Peter Botta son adversaire qui l´a incarcéré
pendant presque plus de 3 décennies. N´est-ce pas un geste de dépassement de
soi?
Maintenant, il n´est pas seulement question de pleurer sa
mémoire, il est plus qu´évident de se demander à l´heure qu’il est qui serait prêt
à faire de tel sacrifice, pardonner à celui ou à ceux qui t´ont torturé et
humilié au plus profond de ta personne, afin de construire une nation sur la
vertu et les vraies valeurs républicaines, et sur un Etat de droit existant en
dehors des raisons d’Etat. Je vois vraiment mal ceux qui après la mort de Nelson
Mandela versent des larmes de crocodiles, les connaissant, à grand jamais l’avarice
du pouvoir ne leur aurait permis de pardonner en vue d’unifier la voile déchirée
de l’union, plutôt rendre la pareille à son ou ses adversaires. A tous ceux qui
laissent primer leur orgueil politique et leur cupidité sur les valeurs républicaines
et démocratiques, je vous partage la réponse de Nelson Mandela, à ceux qui lui
avaient conseillé de rendre la pareille à son adversaire, et je crois fermement
que l’Afrique du Sud a recouvré son unité par la mise en application de cette
phrase « Nous n’avons pas
le droit d’oublier le passé, mais nous avons le devoir de le transcender »
Telle, a été la réponse du grand maitre à son peuple… Et c’est en transcendant
le passé que son pays est devenu le plus grand pays de l’Afrique.
Et je souhaite que ceux qui ce jourd’hui honorent sa mémoire que vous soyez politiques ou
simples citoyens mettiez en application son enseignement.