24 enero, 2016


                                                                                        
Quand j´avais ton âge j´étais déjà autonome. On a souvent entendu cette fameuse phrase de nos parents, mais certains d´entre nous interprètent toujours très mal son contenu. Il y en a qui entêtent à parler de reproche, d´autres qui s´engueulent parce que leurs parents essaient d´une façon indirecte de réveiller leur orgueil et en eux l´amour du travail. Les parents sont ceux qui ont eu des dures et douloureuses expériences et connu des situations difficiles, des humiliations, des trahisons etc. tout ceci parce qu´ils veulent un meilleur lendemain pour leurs enfants.
Nous autres en guise de les comprendre et essayer d´être reconnaissants, on s´offusque, certaines fois on ose même dire «ne vous inquiétez pas monsieur et/ou madame, je partirai de chez vous, vous me parlez ainsi parce que vous me voyez chaque jour sous vos yeux, un jour vous aurez envie de me voir et vous me verrez plus ». Le père ou la mère qui est déjà passée par ce chemin, le connait mieux que l´enfant, il ou elle le laisse faire l´expérience.
Ma mère m´a raconté une petite anecdote, elle m´a dit que quand j´étais petit, je restais toujours il y a le feu, je l´adorais tellement qu´elle ne pouvait pas me laisser un moment seul, pour cela on me surveillait toujours. Un jour elle se sentait lassée de me surveiller à longueur de journée, elle prenait la décision de résoudre le problème une fois pour toutes. Elle disait à mon père,
_ Je commmence à être fatiguée, je sais ce que je dois faire maintenant afin que ce petit garcon s´éloigne des bougies, il est curieux, il voudrait savoir ce que c´est, donc je vais lui faire faire l´expérience de la bougie. Elle s´asseyait près de moi en plaçant devant moi une bougie. Elle m´a dit qu´en voyant la bougie, je souriais, puisque c´était la premiere fois que je la tenais à ma portée. Mon seul réflexe était de toucher la flamme, je l´ai touchée j´ai eu le résultat, j´ai passé plus d´une demi heure à pleurer, après 3h elle revenait pour refaire l´expérience j´avais uniquement vu la bougie je commencais par pleurer et faire marche arrière.

J´ai enfin compris que les parents, ils ont tout fait, tout sacrifié afin qu´on ait une vie digne et honnête, ils veulent qu´on ait une vie réussite, bref ils veulent voir le meilleur pour ses fils et ses filles. Mais quand on se prend la tête ils nous laissent faire des expériences parce qu´ils savent que nous allons non seulement apprendre de nos échecs et du même coup corriger nos erreus. Je considère les parents comme des bananiers et les enfants comme leurs larges feuilles, ces dernières se croient superieures et meilleures que le tronc, tout en oubliant que c´est le tronc qui maintient toute la structure du bananier. Par conséquent, le tronc ne s´inquiète jamais puisqu´il sait que tout dépend de lui car c´est lui qui donne la vie, les feuilles peuvent se vanter à longueur de journée et se prendre la tête, mais tôt ou tard elles reviendront vers lui. Et on l´a vu clairement qu´après que les feuilles aient fini d´être malmenées par le vent, la pluie et le soleil, elles reviennent toutes pleurer au pied du tronc.
Ainsi, je crois comprendre que le plus grand cadeau qu´un parent puisse offrir à son enfant, c´est un peu d´orgeuil lui servant de stimulus. Quand mon père me disait à tout bout de champ qu´il a commencé à travailler dès l´âge de 12 ans et qu´il avait déjà sa belle maison et sa ravissante femme à 21 ans, c´etait dans le but de me stimuler, pas pour me reprocher ni minimiser ma capacité, il voulait tout bonnement que je sois conscient que mon avenir dépend de moi et que je ne dois pas perdre mon temps à esperer que quelqu´un fasse quelque chose pour moi. Il m´a dit que la manne a toujours été le mythe des paresseux et que si quelqu´un veut avoir une vie pleine et accomplie, s´il veut vivre en étant satisfait de lui même il doit prendre en main son destin, il doit travailler, car c´est le travail qui nous affranchit vraiment.

Pourtant, tout comme n´importe jeune homme j´avais avant du mal à comprendre ses messages, quand il s´était rendu compte que je comprenais pas, il m´a obligé à travailler avec lui, j´avais mes obligations tout comme lui au sein de la famille. C´est à ce moment que avais commencé par valoriser ses efforts, je m´étais rendu compte qu´il travaillait très dur juste pour nous, il n´avait pas de temps pour lui-même, tout était tourné autour d´un «NOUS» exclusif dont il en faisait pratiqument pas partie, il travaillait 7 jours sur 7, les seuls congés qu´il avait dans l´année c'etait les fêtes officielles du pays à part ça il travaillait toute l´année sans prendre de pause.

Le changement induit à de très bons résultats quand on applique en fonction de ce qu´on veut vraiment réaliser dans sa vie, personne ne peut arriver au sommet de la montagne sans passer par le flanc, d'autre en plus on l'a appris du proverbe chinois qu'un voyage de 10000 kilometres commence toujours par un premier pas. Certaines fois on a tendance à culpabiliser les autres de nos erreurs et de nos échecs, sans prendre le temps de penser que ça aurait pu être autrement si on se preparait davantage, bref si l'on prenait en main notre destin. Je ne comprends franchement pas comment quelqu'un qui a toute sa force et sa capacité puisse rester inerte sans rien faire en espérant qu´un miracle se produise dans sa vie, ou que quelqu´un lui solutionne son problème. Mais tout cela s´avère complètement insensé puisque quelqu´un qui n´a même pas une idée de ce que tu veux ne peut en rien t´aider, qui pis est, certaines fois la personne qui attend impatiemment et aveuglement le miracle ne sait même pas ce qu´elle veut. Si quelqu´un par curiosité lui demande ce qu´elle attend elle dira, je ne sais pas, je n´ai pas vraiment de préférence, je prends ce qui vient.

Quand je sors avec quelqu´un et je l´offre que chose à boire ou à manger et il me dit qu´il n´a pas de préférence, j´ai toujours pris le soin de choisir quelque chose que je présume qu´il n´aime pas. Parce que pour moi l´expression n´avoir pas de préférence sous tend «je ne sais pas ce que je veux, choisis moi quelque chose», or je sais qu´on a toujours le choix. J´ai fini par comprendre que dans la vie, on doit toujours apprendre à choisir ce qu´on veut et à prendre ses responsabilités, et à ne pas laisser aux autres le soin de nous imposer ce qu´ils croient être meilleur pour nous. Il est mieux de dire j´étais con d´avoir choisi ce plat au lieu de dire, j´aurais pas du lui laisser me choisir mon plat. Quand c´est toi as commis l´erreur, assumer les conséquences peut s´avérer difficile mais tu es paix avec toi meme, par contre si c´est quelqu´un d´autre qui t´avais choisi quelque chose et que ça a mal tourné assumer la responsabilité va être un enfer, puisque c´est à ce moment que viendra « si je savais...» mais ce « si je savais » arrive toujours en retard.

Il n´est jamais trop tard pour bien faire on peut toujours réinventer sa vie, il suffit de le vouloir. Comme je disais tantôt, je ne comprenais pas avant le message de mon père, quand j´ai enfin pigé ce qu´il voulait me dire, je mets tous ces conseils en pratique, je commence maintenant par en goutter les fruits . Sun Tsu dans son fameux ouvrage l´art de la geurre eut à dire « pour vaincre il le faut le faire avant de combattre, quand on cambat avant on perd ». Je dirais moi même, pour réussir dans la vie, il faut avoir un plan bien défini, si on cherche à réussir sans un même élaboré un plan on échoue. En somme la réussite n´est jamais le fruit du hasard, mais de l´efrort et du travail bien planifiés.

Donc ce cadeau que mon père m´a légué, je crois qu´il peut vous être utile, il m´a aidé à être exigeant envers moi même un peu plus chaque jour et à croire en mes propres efforts, je vous conseille la même chose et vous verrez le grand changement qui se produira dans votre vie.