Quand
j´avais ton âge
j´étais déjà
autonome. On a souvent entendu cette
fameuse phrase de nos parents, mais certains d´entre nous
interprètent
toujours très
mal son contenu. Il
y en a qui s´entêtent
à parler de
reproche, d´autres qui s´engueulent parce que leurs parents
essaient d´une façon
indirecte de réveiller leur orgueil et en
eux l´amour du travail. Les parents sont ceux
qui ont eu des dures et douloureuses expériences et connu des
situations difficiles, des humiliations, des trahisons etc. tout ceci
parce qu´ils veulent un meilleur lendemain pour leurs enfants.
Nous
autres en guise
de les comprendre et essayer d´être
reconnaissants, on s´offusque, certaines fois on ose même
dire «ne
vous inquiétez
pas monsieur et/ou madame, je partirai de chez vous, vous me parlez
ainsi parce que vous me voyez chaque jour sous vos yeux, un jour vous
aurez envie de me voir et vous me verrez plus
».
Le père
ou la mère
qui est déjà passée
par ce chemin, le connait mieux que l´enfant, il ou elle le laisse
faire l´expérience.
Ma
mère
m´a raconté une petite anecdote,
elle m´a dit que quand j´étais petit, je restais toujours là
où il y a le feu, je
l´adorais tellement qu´elle
ne pouvait pas me laisser un moment seul,
pour cela on me surveillait toujours. Un
jour elle se sentait lassée
de me surveiller à longueur de journée,
elle prenait
la décision de
résoudre le
problème une fois pour toutes.
Elle disait
à mon père,
_
Je commmence à
être fatiguée, je
sais ce que je dois faire maintenant afin que ce petit garcon
s´éloigne des bougies, il est curieux, il voudrait savoir ce que
c´est, donc je vais lui faire faire l´expérience de la bougie.
Elle s´asseyait
près de moi en plaçant
devant moi une bougie. Elle m´a dit qu´en voyant la bougie, je
souriais, puisque c´était la premiere fois que je la tenais à
ma portée. Mon
seul réflexe était de toucher la flamme, je l´ai touchée j´ai eu
le résultat, j´ai passé plus d´une demi heure à
pleurer, après 3h elle
revenait pour refaire l´expérience j´avais uniquement vu la bougie
je commencais par pleurer et faire marche arrière.
J´ai
enfin compris que les parents, ils ont tout fait, tout
sacrifié afin qu´on ait une vie digne et honnête, ils
veulent qu´on ait une vie réussite, bref ils
veulent voir le meilleur pour ses fils et ses filles. Mais
quand on se prend la tête ils nous laissent faire des expériences
parce qu´ils savent que nous allons non seulement apprendre
de nos échecs et du même coup
corriger nos erreus. Je considère les
parents comme des bananiers et les enfants comme leurs larges
feuilles, ces dernières se croient superieures et meilleures que le
tronc, tout en oubliant que c´est le tronc qui maintient toute la
structure du bananier. Par conséquent, le tronc ne s´inquiète
jamais puisqu´il sait que tout dépend de lui car c´est lui qui
donne la vie, les feuilles peuvent se vanter à longueur de journée
et se prendre la tête, mais tôt ou tard
elles reviendront vers lui. Et on l´a vu clairement qu´après que
les feuilles aient fini d´être malmenées par le vent, la pluie et
le soleil, elles reviennent toutes pleurer au pied du tronc.
Ainsi,
je crois comprendre que le plus grand cadeau qu´un parent puisse
offrir à son enfant, c´est un peu d´orgeuil lui servant de
stimulus. Quand mon père me disait à tout bout de champ qu´il a
commencé à travailler dès l´âge de 12 ans et qu´il avait déjà
sa belle maison et sa ravissante femme à
21 ans, c´etait dans le but de me stimuler, pas pour me reprocher ni
minimiser ma capacité, il voulait tout bonnement que je sois
conscient que mon avenir dépend
de moi et que je ne dois pas perdre mon temps à esperer que
quelqu´un fasse quelque chose pour moi. Il m´a dit que la manne
a toujours été le mythe des paresseux et que si quelqu´un veut
avoir une vie pleine et accomplie, s´il veut vivre en étant
satisfait de lui même il doit prendre en main son
destin, il doit travailler, car c´est le
travail qui nous affranchit vraiment.
Pourtant,
tout comme n´importe jeune homme j´avais avant du mal à
comprendre ses messages, quand il s´était rendu compte que je
comprenais pas, il m´a obligé à
travailler avec lui, j´avais mes obligations tout comme lui au
sein de la
famille. C´est à
ce moment que j´avais
commencé par valoriser ses efforts, je m´étais rendu compte qu´il
travaillait très dur
juste pour nous, il n´avait pas de temps pour lui-même,
tout était tourné autour d´un «NOUS»
exclusif dont il en faisait pratiqument pas partie,
il travaillait 7 jours sur 7, les seuls congés qu´il avait dans
l´année c'etait les
fêtes officielles du
pays à part ça
il travaillait toute l´année sans prendre de pause.
Le
changement induit à de
très bons résultats quand on l´applique
en fonction de ce qu´on veut vraiment réaliser dans sa vie,
personne ne peut arriver au sommet de la montagne sans passer par le
flanc, d'autre en plus on l'a appris du proverbe chinois qu'un voyage
de 10000 kilometres commence toujours
par un premier pas. Certaines fois on a tendance à
culpabiliser les
autres de nos erreurs et de nos échecs,
sans prendre le temps de
penser que ça
aurait pu être
autrement si on se preparait davantage, bref si l'on prenait en main
notre destin. Je ne comprends franchement pas comment quelqu'un qui a
toute sa force et sa capacité puisse
rester inerte sans rien faire en espérant qu´un miracle se produise
dans sa vie, ou que quelqu´un lui solutionne son problème.
Mais tout cela s´avère
complètement
insensé puisque quelqu´un
qui n´a même pas
une idée de ce que tu veux ne
peut en rien t´aider, qui pis est,
certaines fois la personne qui attend
impatiemment et aveuglement le miracle ne sait même
pas ce qu´elle veut. Si quelqu´un par curiosité lui demande ce
qu´elle attend elle dira, je ne
sais pas, je n´ai pas vraiment de
préférence, je prends ce qui vient.
Quand
je sors avec quelqu´un et
je l´offre que chose à
boire ou à
manger et il me dit qu´il n´a pas de
préférence, j´ai toujours pris le soin de choisir quelque chose
que je présume qu´il
n´aime pas. Parce que pour moi
l´expression n´avoir pas de préférence sous tend «je
ne sais pas ce que je veux, choisis moi quelque chose», or je sais
qu´on a toujours le choix. J´ai
fini par comprendre que dans la vie, on doit toujours apprendre
à choisir
ce qu´on veut et à prendre
ses responsabilités, et à
ne pas laisser aux autres le soin de nous imposer ce qu´ils croient
être meilleur pour
nous. Il est mieux de dire j´étais con
d´avoir choisi ce plat au lieu de dire, j´aurais pas du lui laisser
me choisir mon plat. Quand c´est toi as commis l´erreur, assumer
les conséquences peut s´avérer difficile mais tu es paix avec toi
meme, par contre si c´est quelqu´un d´autre qui t´avais choisi
quelque chose et que ça a mal tourné assumer la responsabilité va
être un enfer,
puisque c´est à ce moment que viendra «
si je
savais...»
mais ce «
si je savais
» arrive toujours en retard.
Il
n´est jamais trop tard pour bien faire on peut toujours réinventer
sa vie, il suffit de le vouloir. Comme je disais tantôt,
je ne comprenais pas avant le message de mon père,
quand j´ai enfin
pigé ce qu´il voulait me dire,
je mets tous ces conseils en pratique, je commence maintenant
par en goutter les fruits . Sun Tsu dans son fameux ouvrage l´art de
la geurre eut à
dire «
pour vaincre il le faut le faire avant de
combattre, quand on cambat avant on perd ».
Je dirais moi même,
pour réussir
dans la vie, il faut avoir un plan bien défini, si on cherche à
réussir sans un
même élaboré
un plan on échoue. En somme la réussite
n´est jamais le fruit du hasard, mais de l´efrort et du travail
bien planifiés.
Donc
ce cadeau que mon père
m´a légué, je
crois qu´il peut vous être
utile, il m´a aidé à
être exigeant
envers moi même un
peu plus chaque jour et à
croire en mes propres efforts, je vous
conseille la même
chose et vous verrez le grand changement qui se produira dans votre
vie.