Tout comme la tribu Maasai du Kenya, nous pouvons résister et défendre notre fièrté. L’honneur haïtien est bafoué souventefois par l’haïtien, consciemment par certains et inconciemment par d’autres. Le plus souvent l’haïtien vivant en dehors de lui-même, en contradiction avec son identité, bref celui se laissant téléguider par les ennemis de notre culture expose et fait la promotion de toute autre culture sauf la sienne, ainsi nous pouvons être les propres destructeurs d’une identité que nous avions crée nous même après de longues années de luttes au prix de notre sang.
Comment négliger, les bétails, la peinture, la cuisine, les sites touristiques, les mœurs, les coutumes et les belles femmes haïtiennes servant de modèle. Comment ignorer un Yanvalou du vodou, un Zaka, un Pétro… Comment rejeter un tchaka, une soupe du giraumont le 1er Janvier… Comment détester un Rara lors des fêtes de pâques, des tours de reins d’une reine et d’un roi dansant à longueur de nuits et de journées à la musique prodigieuse des tambourineurs et des joueurs de bambous… Je ne vois franchement pas comment. Oublier, ignorer, rejeter, et négliger ces choses, serait de cesser d’être haïtien. Chose s’avérant impossible car l’haïtien, on l’a dans nos veines, nos gênes, notre sang, on le restera toujours quoi qu’on fasse. Donc, la culture est en nous on la porte avec nous partout où l’on passe. Certains renient à tout ce qui est haïtien, par contre, n’importe où l’on est après avoir fini d’uriner on crache dessus, seuls les haïtiens le font. Ce qui fait que nous sommes porteurs de cette belle culture. Il faut se rappeler que cette dernière est la plus convoitée de toute la caraïbe avec notre peinture fascinante la plus enchérie de toute l’Amérique. Haïti reste l’un des rares pays à avoir l’hospitalité comme un phénomène purement culturel. Comment pourrais-je rejeter mon identité, mon honneur, bref ma culture sinon que la protéger, la défendre, la promouvoir et l’exposer à tous et à toutes n’importe où je me serais trouvé? La culture haïtienne, une culture bafouée mais immortalisée dans la mémoire de certains haïtiens conséquents.