La culture en tant que reflet du mode de vie d’un peuple, peut-elle être biaisée et/ ou bafouée? Depuis cette dernière décennie, quelques de nos campagnes haïtiennes restent les seules à péréniser et promouvoir quelques des mœurs et coutumes haïtiennes. Plus d’un pense que c’est à cause d’une privation modérée des nouvelles technologies, bref de la modernité. Autrefois, du temps de mes parents, les enfants qui se croisaient aux adultes la route les saluaient de manière distinguée « Bonjou tonton », « Bonjou matant », un certain respect était exprimé à leur égard. Il y avait aussi une sorte d’interconnexion et de convivialité familiale qui à l’heure qu’il est sont en voie de disparition. L’haïtien de jadis semble ne plus exister, celui d’aujourd’hui semble oublier ses racines. Nos moeurs se dégénèrent et partent toutes en fumée à l’heure de la modernité et des nouvelles technologies. Nous sommes passés des jeux traditionnels qui reflètent la fièrté et l’identité haïtienne aux jeux modernes inculquant en nous le mépris et l’oubli sempiternel de nos vraies valeurs. En jouant au : lago caché, kachkach liben, doumgaz, bonmtout, pench, roslè, lago deli, zikòs, danno, laviwonn dede, wòl, en donnant des devinettes au soir à la campagne ... nous exprimons mieux l’identité culturelle haïtienne au lieu de nous entrainer au labyrinthe culturel moderne qui piétine à fond notre culture… On s’achemine vers une fin douloureuse où ceux qui resteront attacher au patrimoine culturel haïtien seront enfermés aux musées. Honneur et mérite à tous ceux et à toutes celles qui résistent à la « coloniculturation », cette colonisation culturelle qu’on est en train de subir.
Tout comme la tribu Maasai du Kenya, nous pouvons résister et défendre notre fièrté. L’honneur haïtien est bafoué souventefois par l’haïtien, consciemment par certains et inconciemment par d’autres. Le plus souvent l’haïtien vivant en dehors de lui-même, en contradiction avec son identité, bref celui se laissant téléguider par les ennemis de notre culture expose et fait la promotion de toute autre culture sauf la sienne, ainsi nous pouvons être les propres destructeurs d’une identité que nous avions crée nous même après de longues années de luttes au prix de notre sang.
Comment négliger, les bétails, la peinture, la cuisine, les sites touristiques, les mœurs, les coutumes et les belles femmes haïtiennes servant de modèle. Comment ignorer un Yanvalou du vodou, un Zaka, un Pétro… Comment rejeter un tchaka, une soupe du giraumont le 1er Janvier… Comment détester un Rara lors des fêtes de pâques, des tours de reins d’une reine et d’un roi dansant à longueur de nuits et de journées à la musique prodigieuse des tambourineurs et des joueurs de bambous… Je ne vois franchement pas comment. Oublier, ignorer, rejeter, et négliger ces choses, serait de cesser d’être haïtien. Chose s’avérant impossible car l’haïtien, on l’a dans nos veines, nos gênes, notre sang, on le restera toujours quoi qu’on fasse. Donc, la culture est en nous on la porte avec nous partout où l’on passe. Certains renient à tout ce qui est haïtien, par contre, n’importe où l’on est après avoir fini d’uriner on crache dessus, seuls les haïtiens le font. Ce qui fait que nous sommes porteurs de cette belle culture. Il faut se rappeler que cette dernière est la plus convoitée de toute la caraïbe avec notre peinture fascinante la plus enchérie de toute l’Amérique. Haïti reste l’un des rares pays à avoir l’hospitalité comme un phénomène purement culturel. Comment pourrais-je rejeter mon identité, mon honneur, bref ma culture sinon que la protéger, la défendre, la promouvoir et l’exposer à tous et à toutes n’importe où je me serais trouvé? La culture haïtienne, une culture bafouée mais immortalisée dans la mémoire de certains haïtiens conséquents.
Tout comme la tribu Maasai du Kenya, nous pouvons résister et défendre notre fièrté. L’honneur haïtien est bafoué souventefois par l’haïtien, consciemment par certains et inconciemment par d’autres. Le plus souvent l’haïtien vivant en dehors de lui-même, en contradiction avec son identité, bref celui se laissant téléguider par les ennemis de notre culture expose et fait la promotion de toute autre culture sauf la sienne, ainsi nous pouvons être les propres destructeurs d’une identité que nous avions crée nous même après de longues années de luttes au prix de notre sang.
Comment négliger, les bétails, la peinture, la cuisine, les sites touristiques, les mœurs, les coutumes et les belles femmes haïtiennes servant de modèle. Comment ignorer un Yanvalou du vodou, un Zaka, un Pétro… Comment rejeter un tchaka, une soupe du giraumont le 1er Janvier… Comment détester un Rara lors des fêtes de pâques, des tours de reins d’une reine et d’un roi dansant à longueur de nuits et de journées à la musique prodigieuse des tambourineurs et des joueurs de bambous… Je ne vois franchement pas comment. Oublier, ignorer, rejeter, et négliger ces choses, serait de cesser d’être haïtien. Chose s’avérant impossible car l’haïtien, on l’a dans nos veines, nos gênes, notre sang, on le restera toujours quoi qu’on fasse. Donc, la culture est en nous on la porte avec nous partout où l’on passe. Certains renient à tout ce qui est haïtien, par contre, n’importe où l’on est après avoir fini d’uriner on crache dessus, seuls les haïtiens le font. Ce qui fait que nous sommes porteurs de cette belle culture. Il faut se rappeler que cette dernière est la plus convoitée de toute la caraïbe avec notre peinture fascinante la plus enchérie de toute l’Amérique. Haïti reste l’un des rares pays à avoir l’hospitalité comme un phénomène purement culturel. Comment pourrais-je rejeter mon identité, mon honneur, bref ma culture sinon que la protéger, la défendre, la promouvoir et l’exposer à tous et à toutes n’importe où je me serais trouvé? La culture haïtienne, une culture bafouée mais immortalisée dans la mémoire de certains haïtiens conséquents.
0 commentaires :
Publicar un comentario