Des merveilles inexplorées.
Le temps est révolu pour que la face cachée de l’Ayiti dont les fils conséquents et dignes ont toujours rêvée puisse enfin voir le jour. Le moment est maintenant venu pour que nous soignions de par nous-même notre image. Nous ne pouvons plus continuer à rester bouche bée face aux insultes des étrangers

À la découverte de nos sites historiques et touristiques.
Il est certain, que vous ne sachiez pratiquement rien d’Ayiti, sinon que les images les plus abjectes que la plupart des médias étrangers projettent d’elle, si vous désirez en savoir, il faut venir vous-même faire de nouvelles découvertes sur cette terre encore vierge.

16 agosto, 2023


Le vote est l'acte de citoyenneté par excellence, c'est le moyen de faire fonctionner la démocratie et, de protéger la liberté dans toute son ampleur. Une démocratie ne peut s'installer dans un pays que si les citoyens participent activement dans la vie politique, c’est-à-dire, créer des organisations politiques reflétant l'idéal de chaque couche social, organiser des élections périodiques en toute transparence, tout en respectant la séparation des pouvoirs.
Cependant Michel Colucci, un grand humoriste français, activiste des droits sociaux et candidat à la présidence de 1981 eût à affirmer que « Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit ».
Je suis en partie d'accord avec lui parce que le vote ne change rien en fait, ce qui génère le vrai changement; c'est la volonté de chaque citoyen de faire de son pays un État de droit.
Le citoyen responsable respecte les lois, il n'attend pas que l´État fasse tout, il participe dans le changement que lui même il désire pour son pays.
Depuis la fin de la dynastie des Duvalier, le pays est plongé dans un chaos généralisé, aucun président peut tranquillement terminer son mandat, à chaque quinquennat, on entend toujours la fameuse chanson : Vle pa Vle fòl ale! Comme si le président était sélectionné par un étranger sans passer par le scrutin.
En Haïti il n´y a pas de sélection, je suppose que le peuple a toujours choisi son représentant par le biais des élections périodiques. Je supposeeeeeeee! Alors si c'est le cas, pourquoi il doit peut de temps après se lever contre celui qu'il a lui même choisi?
Depuis l'instauration de la démocratie dans les sociétés modernes, le vote a toujours été le mécanisme le plus fiable et efficace pour sanctionner les gouvernants. J'ai bien dit sanctionner, parce que si le peuple n'est pas satisfait du travail d'un gouvernement, il a le plein pouvoir de le renvoyer par le biais du scrutin. Ce n'est d'ailleurs pas sans raison que l'on affirme que la démocratie est un système politique dans lequel le peuple élit librement ses représentants. Maintenant, la grande question est la suivante : sur quels critères se base-t-il pour choisir ses gouvernants?
Malheureusement en Haïti il n'y a pas de critères de vote, c'est le désordre absolu, c'est gênant de l’admettre, mais le peuple ne vote pas en passant à l'avenir, si c'était le cas, on aurait jamais eu l'achat des votes à 1000 gourdes l'unité. L'un des principes de la démocratie c’est : Une personne une voix, mais cela ne s'applique pas nécessairement chez nous, puisque dans la pratique c'est : 1000 gourdes une voix.
J'ai beau entendu dire que les haïtiens ne sont pas conscients de l'importance de leurs votes à cause d'un manque d'éducation, je la réfute énergiquement cette affirmation, parce que ce n'est pas le savoir ou le niveau d'éducation qui permettent à quelqu'un de faire un éventuel bon choix, sinon ses priorités. Les gens choisissent en fonction de leurs priorités, j'ai un exemple assez clair, c'est l'ascension d´Adolf Hitler, le peuple allemand est l'un des peuples le plus éduqué de l´Europe pas seulement aujourd'hui mais depuis toujours, mais ils ont choisi comme leader à un sanguinaire. Pourquoi? c'est parque le désir des allemands d'alors c'était de se venger de l'humiliation du traité de Versailles après la première guerre mondiale. Hitler était l'homme du moment.
Je me demande maintenant, pourquoi votons-nous en Haïti? Pour assouvir une soif ou une faim fugace? C'est triste de l'admettre mais dans notre pays, nous votons comme un aveugle qui choisit des mangues au marché, nous tâtonnons, tâtonnons jusqu'à trouver soi-disant les bons tout en prétendant laisser les mauvais. Cependant au bout d'un an, nous sommes les premiers à prendre les rues pour demander leur départ. Alors pourquoi voter si ça ne change et n'a jamais rien changé? Pourquoi voter, si nous sommes toujours en présence des mêmes loups ravisseurs qui nous tuent depuis plus de 3 décennies?
Pourquoi voter si nous sommes toujours devant les mêmes sangsues, les mêmes sans vergognes qui vendent le pays au comptant à ceux qui nous ont toujours piétiné, rabaissé, humilié? Pourquoi voter si nous constatons que cela n'améliore jamais notre situation mais l'empire chaque nouvelle législature? Pourquoi voter si finalement ce sont nos filles, nos mères, nos soeurs, nos cousines et nos amies qui sont battues, violées, séquestrées et tuées comme des animaux? Pourquoi voter si ce sont nos frères, nos pères, nos fils, nos amis, qui sont séquestrés, violés assassinés même après avoir payé la rançon?
Je ne sais franchement pas pourquoi nous votons en Ayiti, je voudrais bien savoir si nous sommes condamnés comme ils veulent nous faire savoir, parce qu'aucun de ces gouvernements qui ont pris les rênes du pouvoir n'a réellement pensé à la construction du pays. Tout le monde veut s'enrichir en s'en foutant pas mal de son voisin, c'est le mal qui ronge notre société, l’avarice sans fin.
Haïti est l'un des rares pays de la Caraïbe et du continent américain en général qui possède plus d'une cinquantaine de partis politique. Ils sont tous nuls, aucun d'entre eux a pu réellement élaborer un plan de développement durable permettant au pays d'emprunter la voie du progrès. La politique en Haïti est une question de business.
Le peuple malheureusement n'apprend pas de ses erreurs, il continue à voter les mêmes malfrats et polis p´tis chiens récidivistes et recyclés conduisant le pays dans ce cul-de-sac casi incontournable.
Le peuple haïtien est l'unique peuple qui ne sanctionne jamais ses gouvernants voyous, c'est pour cela que j'affirme que nous votons pas pour changer. Voter pour nous c'est juste une routine quinquennale sans aucune attente réelle autre que ces misérables 1000 gourdes qu'ils donnent. C'est en réalité un cercle vicieux puisque nous choisissons toujours le même clan qui fonce le pays dans cette merde puant à tous ces partis politiques s'instaurant là-bas et quintuplent ainsi notre misère. Au final, pour nous les haïtiens voter n'a aucun sens puisque depuis l'instauration de la démocratie dans le pays les choses vont de mal en pis, et en guise de nous représenter, les salauds que nous élisons préfèrent nous livrer à nos sorts.
En me basant sur cette forme de démocratie que nous pratiquons dans le pays, je corrobore l'affirmation de Colucci, si voter pourrait changer quelque chose en Haïti, il y a longtemps de cela il serait totalement interdit.
Somme toute, je lance un appel au secours à tous les haïtiens de la diaspora pour qu’ils me rejoignent, afin de dénoncer et d'élaborer un autre modèle de société et de gouvernement qui soit capable de représenter et défendre les intérêts du peuple haïtien et d'améliorer ses conditions de vie.
À vous de me dire dans vos commentaires s'il est nécessaire de voter en Haïti.
09 marzo, 2019


La culture est définie en sociologie comme « ce qui est commun à un groupe d’individus, ce qui le soude, ce qui est appris, transmis, produit et créé ». Une institution internationale comme l'unesco la définit : « comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels, matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social . Outre les arts, les lettres et les sciences, elle englobe les modes de vie, les lois, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances ». Le mal par conséquent, se définit comme tout ce qui se fait contrairement à la morale, aux usages et à l´honnêteté. Comment puis-je démontrer qu´en Haïti, notre cher pays qu´on cultive le mal?
Plus d´un documents dénichés du passé qualifient le pays comme la perle des Antilles, évidemment puisque c´était réellement le lopin de terre le plus précieux et riche de la région. Comment peut-il arriver jusque là? Comment un pays qui jadis était un joyau peut se transformer en ce qu´on voit aujourd´hui, la honte des Amériques? Je crois savoir pourquoi et je vais essayer de le partager au public en général.
Depuis notre indépendance, les généraux qui ont lutté contre les français afin de libérer le pays du joug de l´esclavage, étaient les premiers à tuer leur propre libérateur et scinder le pays. Ils ne se contentaient pas de jouir de la victoire, de leur liberté et de penser à créer un nouveau pays qui soit réellement le pilier de l´anticolonialisme et ses corollaires, non, c´etait pas l´objectif. En guise de se mettre ensemble afin de donner un exemple probant au monde entier au´ils étaient capables de se diriger et accomplir de grands exploits, ils initiaient une lutte effrénée et acharnée pour le pouvoir et sa conservation. Ils s´entretuaient parqu´ils voulaient tous être gouvernants. En fin de compte, je réalise que le pouvoir en guise d´être un moteur de changement politique et socioéconomique est pour l´haïtien un business générant ainsi que son propre profit. C´est une honte de l´admettre, mais c´est vrai, le for de l´haïtien ce sont: les représailles, la destruction, l´instabilité et l´instauration de l´insécurité dans son entourage. Le pire c´est que cette manière de faire est transmise de bouches à oreilles, elle est devenue le fanion de plus d´une génération.
J´avais 5 ans en 90 quand il parlait enfin d´un éventuel retour à la démocratie, tout le monde y croyait, du coup il pensait que les choses allaient vraiment changer, cependant au cours de la même année il y eût un cout d´état militaire qui a ainsi tué l´espoir de toute la nation. Je n´essaie de défendre personne, je fais uniquement allusion à ce fait isolé qu´à titre d´exemple parce que dans le pays les mêmes phénomènes se reproduisent après chaque période électorale et tout le monde le voit comme quelque chose normale. À chaque fois que le peuple élit un président, il n´attend même pas deux ans pour réclamer son départ, et quand ce dernier refuse de partir, le pays subit les mêmes barbaries; les casseurs vandalisent tout ce qu´ils trouvent sur leur passage. Ils pillent, ils brûlent, ils tuent. À cet effet, le pays en guise de croitre et d´emprunter la voix du développement s´enfonce au plus profond de l´abîme. Je suppose que le problème de l´haïtien remonte à un passé immémorial, c´est pour cela que je crois fermement que l´autre a eu bel et bien raison d´affirmer qu´il est difficile de changer une mentalité qui a été forgée par des siècles de destin. L´haïtien est en quelque sorte le fils du mal, parce qu´il s´identifie avec, il est victime d´une suite d´événements qui a grandement scellé son destin. Il n´apprend pas a valoriser ce qu´il a, par contre il adore tout ce que possède son voisin, dans la majorité des cas ce qu´il possède a dix fois plus de valeurs que celui du voisin, mais comme dans sa tête il est un beau à rien, donc il préfère admirer la cour du voisin derrière la muraille.
Haïti est l´un des pays de la Caraïbe ayant les plus beaux plages, des sites touristiques et historiques qui pourraient hanter les touristes du monde entier, mais très peu d´haïtiens en font la promotion. Cependant, à chaque fois qu´il y a une manifestation, des représailles, des émeutes, il est présent avec son téléphone pour filmer et prendre des photos afin de partager ces informations immondes et révoltantes au monde entier, tout ceci pour avoir que des ¨LIKES¨. Plus d´un pensent que le pays est maudit, mais je crois que c´est archi-faux car ce n´est pas du tout l´espace qui cause problème mais plutôt les gens qui s´y habitent, autrement dit, nous constituons le mal qui ronge le pays. Nous sommes fascinés par la destruction, imbibés d´ambition, d´égoïsme, de trahison, et enfin habités par le mal.
Le mal que nous avons au sein de nous se transmet de génération en génération, c´est incroyable de constater que les jeunes d´aujourd´hui revendiquent les mêmes choses que ceux des années 90. Après presque 3 décennies les revendications sont les mêmes, alors on peut bien comprendre que ce pays n´a pas progresé. Ça aurait été plus aceptable de voir que le pays resterait un peu statique, mais le pire c´est qu´il marche a reculons. Le mal qui nous ronge et qui détruit notre pays a déjà atteint toutes les couches sociales, ce sera difficile d´y remédier mais ce sera pas imposible. Tout sera possible quand nous cessons de cultiver la haine, l´ambition, l´égoïsme et la joulasie. Nous pourrons enfin nous faire respecter comme nation quand nous cessons de nous faire représenter par des beaux à rien sinon par des hommes de valeurs qui reflètent nos images. Le mal que nous cultivons à l´heure qu´il est peut être deraciné du champs de nos vies si nous sommes conscients que de son existence et accepter le changement. Ce ne sera pas facile, mais si tous les haïtiens qui se rendent compte du problème dénoncent et proposent de solutions aux autres, je suis plus que certain qu´on pourra dans les deux prochaines décennies réorienter le pays vers un nouvel horizon où nos enfants n´auront pas à lutter pour la survie sinon vivre comme il faut.
Frères haïtiens que vous soyez en Haïti ou l´étranger, unissons nos forces afin d´éradiquer ce mal qui nous ronge et construire ensemble une nouvelle Haïti.
24 enero, 2016


Nous
autres en guise
de les comprendre et essayer d´être
reconnaissants, on s´offusque, certaines fois on ose même
dire «ne
vous inquiétez
pas monsieur et/ou madame, je partirai de chez vous, vous me parlez
ainsi parce que vous me voyez chaque jour sous vos yeux, un jour vous
aurez envie de me voir et vous me verrez plus
».
Le père
ou la mère
qui est déjà passée
par ce chemin, le connait mieux que l´enfant, il ou elle le laisse
faire l´expérience.
Ma
mère
m´a raconté une petite anecdote,
elle m´a dit que quand j´étais petit, je restais toujours là
où il y a le feu, je
l´adorais tellement qu´elle
ne pouvait pas me laisser un moment seul,
pour cela on me surveillait toujours. Un
jour elle se sentait lassée
de me surveiller à longueur de journée,
elle prenait
la décision de
résoudre le
problème une fois pour toutes.
Elle disait
à mon père,
_
Je commmence à
être fatiguée, je
sais ce que je dois faire maintenant afin que ce petit garcon
s´éloigne des bougies, il est curieux, il voudrait savoir ce que
c´est, donc je vais lui faire faire l´expérience de la bougie.
Elle s´asseyait
près de moi en plaçant
devant moi une bougie. Elle m´a dit qu´en voyant la bougie, je
souriais, puisque c´était la premiere fois que je la tenais à
ma portée. Mon
seul réflexe était de toucher la flamme, je l´ai touchée j´ai eu
le résultat, j´ai passé plus d´une demi heure à
pleurer, après 3h elle
revenait pour refaire l´expérience j´avais uniquement vu la bougie
je commencais par pleurer et faire marche arrière.
J´ai
enfin compris que les parents, ils ont tout fait, tout
sacrifié afin qu´on ait une vie digne et honnête, ils
veulent qu´on ait une vie réussite, bref ils
veulent voir le meilleur pour ses fils et ses filles. Mais
quand on se prend la tête ils nous laissent faire des expériences
parce qu´ils savent que nous allons non seulement apprendre
de nos échecs et du même coup
corriger nos erreus. Je considère les
parents comme des bananiers et les enfants comme leurs larges
feuilles, ces dernières se croient superieures et meilleures que le
tronc, tout en oubliant que c´est le tronc qui maintient toute la
structure du bananier. Par conséquent, le tronc ne s´inquiète
jamais puisqu´il sait que tout dépend de lui car c´est lui qui
donne la vie, les feuilles peuvent se vanter à longueur de journée
et se prendre la tête, mais tôt ou tard
elles reviendront vers lui. Et on l´a vu clairement qu´après que
les feuilles aient fini d´être malmenées par le vent, la pluie et
le soleil, elles reviennent toutes pleurer au pied du tronc.
Ainsi,
je crois comprendre que le plus grand cadeau qu´un parent puisse
offrir à son enfant, c´est un peu d´orgeuil lui servant de
stimulus. Quand mon père me disait à tout bout de champ qu´il a
commencé à travailler dès l´âge de 12 ans et qu´il avait déjà
sa belle maison et sa ravissante femme à
21 ans, c´etait dans le but de me stimuler, pas pour me reprocher ni
minimiser ma capacité, il voulait tout bonnement que je sois
conscient que mon avenir dépend
de moi et que je ne dois pas perdre mon temps à esperer que
quelqu´un fasse quelque chose pour moi. Il m´a dit que la manne
a toujours été le mythe des paresseux et que si quelqu´un veut
avoir une vie pleine et accomplie, s´il veut vivre en étant
satisfait de lui même il doit prendre en main son
destin, il doit travailler, car c´est le
travail qui nous affranchit vraiment.
Pourtant,
tout comme n´importe jeune homme j´avais avant du mal à
comprendre ses messages, quand il s´était rendu compte que je
comprenais pas, il m´a obligé à
travailler avec lui, j´avais mes obligations tout comme lui au
sein de la
famille. C´est à
ce moment que j´avais
commencé par valoriser ses efforts, je m´étais rendu compte qu´il
travaillait très dur
juste pour nous, il n´avait pas de temps pour lui-même,
tout était tourné autour d´un «NOUS»
exclusif dont il en faisait pratiqument pas partie,
il travaillait 7 jours sur 7, les seuls congés qu´il avait dans
l´année c'etait les
fêtes officielles du
pays à part ça
il travaillait toute l´année sans prendre de pause.
Le
changement induit à de
très bons résultats quand on l´applique
en fonction de ce qu´on veut vraiment réaliser dans sa vie,
personne ne peut arriver au sommet de la montagne sans passer par le
flanc, d'autre en plus on l'a appris du proverbe chinois qu'un voyage
de 10000 kilometres commence toujours
par un premier pas. Certaines fois on a tendance à
culpabiliser les
autres de nos erreurs et de nos échecs,
sans prendre le temps de
penser que ça
aurait pu être
autrement si on se preparait davantage, bref si l'on prenait en main
notre destin. Je ne comprends franchement pas comment quelqu'un qui a
toute sa force et sa capacité puisse
rester inerte sans rien faire en espérant qu´un miracle se produise
dans sa vie, ou que quelqu´un lui solutionne son problème.
Mais tout cela s´avère
complètement
insensé puisque quelqu´un
qui n´a même pas
une idée de ce que tu veux ne
peut en rien t´aider, qui pis est,
certaines fois la personne qui attend
impatiemment et aveuglement le miracle ne sait même
pas ce qu´elle veut. Si quelqu´un par curiosité lui demande ce
qu´elle attend elle dira, je ne
sais pas, je n´ai pas vraiment de
préférence, je prends ce qui vient.
Quand
je sors avec quelqu´un et
je l´offre que chose à
boire ou à
manger et il me dit qu´il n´a pas de
préférence, j´ai toujours pris le soin de choisir quelque chose
que je présume qu´il
n´aime pas. Parce que pour moi
l´expression n´avoir pas de préférence sous tend «je
ne sais pas ce que je veux, choisis moi quelque chose», or je sais
qu´on a toujours le choix. J´ai
fini par comprendre que dans la vie, on doit toujours apprendre
à choisir
ce qu´on veut et à prendre
ses responsabilités, et à
ne pas laisser aux autres le soin de nous imposer ce qu´ils croient
être meilleur pour
nous. Il est mieux de dire j´étais con
d´avoir choisi ce plat au lieu de dire, j´aurais pas du lui laisser
me choisir mon plat. Quand c´est toi as commis l´erreur, assumer
les conséquences peut s´avérer difficile mais tu es paix avec toi
meme, par contre si c´est quelqu´un d´autre qui t´avais choisi
quelque chose et que ça a mal tourné assumer la responsabilité va
être un enfer,
puisque c´est à ce moment que viendra «
si je
savais...»
mais ce «
si je savais
» arrive toujours en retard.
Il
n´est jamais trop tard pour bien faire on peut toujours réinventer
sa vie, il suffit de le vouloir. Comme je disais tantôt,
je ne comprenais pas avant le message de mon père,
quand j´ai enfin
pigé ce qu´il voulait me dire,
je mets tous ces conseils en pratique, je commence maintenant
par en goutter les fruits . Sun Tsu dans son fameux ouvrage l´art de
la geurre eut à
dire «
pour vaincre il le faut le faire avant de
combattre, quand on cambat avant on perd ».
Je dirais moi même,
pour réussir
dans la vie, il faut avoir un plan bien défini, si on cherche à
réussir sans un
même élaboré
un plan on échoue. En somme la réussite
n´est jamais le fruit du hasard, mais de l´efrort et du travail
bien planifiés.
Donc
ce cadeau que mon père
m´a légué, je
crois qu´il peut vous être
utile, il m´a aidé à
être exigeant
envers moi même un
peu plus chaque jour et à
croire en mes propres efforts, je vous
conseille la même
chose et vous verrez le grand changement qui se produira dans votre
vie.
01 julio, 2015


Partager, ce n’est ni analyser, ni conseiller, ni
tenter de résoudre son problème. Partager, c’est être là, présent avec l’autre.
Bref, Savoir partager est une
habileté importante à acquérir pour pouvoir s’entendre avec
les autres en établissant un compromis.
Selon l’UNESCO «la culture peut aujourd'hui être considérée comme
l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs , qui caractérisent une societé ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les lettres et les sciences, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de
valeurs, les traditions et les croyances.»
Ces derniers constituent les points sur lequels je vais me centrer davantage
et je vais également essayer de voir la culture dans son sens humaniste.
Les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances sont des éléments
indispensables permettant de comprendre la réalité d’un peuple. La valeur se
définit comme ce qui est posé comme vrai, beau, bien d’un point de vue
personnel ou selon les critères d’une societé et qui est donné comme un idéal à
atreindre, ou comme quelque chose à défendre. L’expression de système de
valeurs selon Graves revient très souvent dans la Dynamique Spirale.
Que l’on parle d’un individu ou d’un groupe (une
entreprise, une ethnie, une nation, un groupe religieux…), la notion de
« système de valeurs » désigne un ensemble de concepts, d’idées, de
valeurs, qui donne une certaine idée de la réalité. Cette notion se résume,
pour Graves, à une question : comment perçoit-on et conçoit-on les choses ?
La croyance à son tour est le fait de croire à l’existence de quelqu’un ou
de quelque chose, à la vérité d’une doctrine ou d’une thèse.
Et enfin la tradition, est définie comme résultant de la transmission
de certains messages culturels qui seront alors conservés dans le temps.
Elle est pour ainsi dire la conservation
dans le présent de certains éléments culturels du passé qui ont été
sélectionnés comme importants et qui vont donc traverser le temps. Bref, la
tradition véhicule certaines coutumes et pratiques. Elle vise
la transmission de certaines valeurs et de certaines normes.
Partant de ce qui précède, on se demande si le partage peut être considéré
comme un élément culturel ?
Depuis que j’étais petit je commencais de très tôt à observer et à comprendre
les choses qui m’entourent et analyser les relations éxistant entre les gens
que je côtoyais chaque jour. Les premières choses que j’ai apprises de mes
parents sont : la sympathie, l’amour, la compassion, l’entraide et le
partage etc. Je n’avais pas besoin d’un expert pour m’enseigner tout cela,
puisque à force de voir leur comportement envers les voisins, ces valeurs me
sont automatiquement inculquées. J’ai eu une petite anecdote, une famille qui
vivait tout près de chez moi n’avait un jour rien à manger, étant un enfant je
ne pouvais pas le constater, pourtant ma maman si a pu; ella a fini de préparer
le repas du midi, et me disait «Prends
moi cette large assiette aujourd’hui le plat du voisin doit être plus dense car
il n’a rien cuisiné», tout surpris je l’ai répondu comment tu le sais si tu
n’es pas sortie de la maison depuis ce matin ? Elle me répondait quand tu
vis quelque part tu dois observer tout ce qui passe dans ton entourage. Je lui
a demandé qu’est ce que tu as observé ? Elle me disait, depuis ce matin en
regardant le toit de la cuisine du voisin, je n’ai ramarqué aucune fumée, cela
signifie qu’il n’a rien à manger aujourd’hui. Je me suis resté un peu confus,
puisque je voyais que la reflexion de ma mère était un peu vague et insensée.
Mais j’étais curieux de vérifier sa supposition faite du voisin, je lui ai
demandé de m’en charger de l’envoi elle a accepté. Donc, en compagnie du plat
qu’elle envoyait à la maison d’en face, elle remplissait un sachet d’aliments
de toute sorte afin de soutenir le voisin ce jour-là. J’étais plus que curieux
de faire l’expérience mais j’avais également grand peur de ce que pourrait être
la réaction du voisin, par contre, quand je suis arrivé, j’étais surpris et ému
de l’accueil reçu et des remerciements spéciaux adressés à l’endroit de ma
maman pour ce geste noble. La partie la plus touchante de l’histoire c’est
quand le père de la famille disait à sa femme «Chérie tu vois ce que je te
disais, je savais qu’on allait pas passer la journée sans rien manger gloire
soit rendue à Dieu, il écoute nos prières».
Quand je suis retourné à la maison sans même raconter à maman ce qui vient
de se passer, elle me disait, tu as cru maintenant ? Cela doit être une
nouvelle leçon pour toi, car vivre en communauté n´est pas une chose facile,
mais l´arme la plus importante permettant de trancher tous les desaccords qui
pourraient surgir se révèlent l’observation. Si tu observes ton prochain, tu
pourras comprendre et identifier ce qu’il aime et ce qu’il n’aime pas, tu pourras
découvrir quand les choses vont bien ou mal. Etre curieux ne veut pas dire
s’immiscer dans la vie des autres afin de tout savoir, au contraire, c’est
prêter plus d’attention à l’autre afin de pouvoir intervenir quand le besoin se
fait sentir. La curiosité peut être négative, si on cherche des informations de
la vie de l’autre afin de dire du mal de lui en son dos. Bref, le critiquer.
Cette expérience a grandement marqué mon adolescence, et m’a permis aussi
de comprendre et de vivre dans la symbiose avec tout ce qui constitue mon
entourage. Et mes parents m’ont également appris qu’il a beaucoup plus de
bonheur à donner qu’à reçevoir.
Ainsi, depuis mon plus jeune âge, le partage a toujours été l’un des
piliers de ma vie, et j’ai toujours senti ce bonheur et cette joie inaltérable
de partager en tout temps et en tout lieu ce que je possède. Je ne suis pas le
seul à vouloir partager aux autres, car toutes les familles ayitiennes
enseignent à leurs enfants le sens du partage. Je me rappelle que dans la campagne
où vivait ma famille, nous n’étions pas les seuls à échanger chaque jour les
plats au voisinage, presque toutes les familles vivant à proximité le font et
cet élément culturel se transmet de génération en génération, d’ailleurs, c’est
ce que me disait ma maman, car cette question de regarder les toits de la
maison des autres afin de savoir s’ils ont cuisiné ou pas est une chose qu’elle
a apprise de sa mère et qu’elle m’a transmise ce jour-là.
Je suis conscient que les nouvelles technologies ont grandement modifiées cette
mode de vie Ayitienne, car les cuisines sont beaucoup plus modernes, il n’y a
plus de fumées sortant aux toits, et presque tout le monde vit de façon
indépendante et isolée, mais ces valeurs continuent à faire leur petit bonhomme
de chemin sous d’autres formes. Depuis le secondaire je commençais par côtoyer
d’autres jeunes venant de familles differentes, et je constatais qu’entre nous
il n’y avait pas de grandes differences, car nous partageons les mêmes valeurs,
presque les mêmes croyances, la même tradition et les coutumes. Durant mes
années tantôt à l’école classique qu’à l’université, nous formions une grande
famille, quand quelqu’un avait un problème, il était partagé à tout le monde et
nous cherchions toujours de commun accord la solution. Quand quelqu’un ne
pouvait pas s’acheter un sandwich on mangeait ensemble, car étant réuni on
devenait plus fort, quand quelqu’un ne pouvait pas comprendre un cours, on
s’arrangeait afin de faire des débats et des recherches tout autour afin que tout
le monde soit à jour, il n’y avait jamais eu d’égoïsme, de haine et de
differends car les linges salent se lavaient en famille. Etant une grande
famille nous solutionnions tout afin de rester toujours unis et en parfaite
convivialité.
Par contre, quand je suis arrivé ici en Espagne il a deux ans, je suis
frappé par une autre réalité, chacun est dans son monde, chacun gère ses
propres problèmes, personne ne voit personne. Dans un apartement, ou communauté
de voisins comme on l’appelle ici personne ne connait personne en réalité, ils
habitent le même apartement mais ils se voient chaque 3 ou 6 mois dans des
réunions de la communauté, s’ils se connaissent c’est seulement de noms ;
et les enfants grandissent avec ces mêmes traditions et coutumes, ce qui les
distancient les uns des autres de génération en génération. Et de plus à
l’école il est un égoïsme féroce, à tour de rôle ils se souhaitent des échecs,
si quelqu’un ne comprend pas quelque chose c’est son problème, les notions de
partage et d’entraide sont tout à fait differents d’un pays à l’autre. En Ayiti,
quand je sortais avec des amis (es) si quelqu’un n’avait pas d’argent cela ne
constituait aucun problème puisque une seule personne pouvait s’en charger à
payer pour tout le groupe, mais ici, c’est totalement different, si tu n’as pas
d’argent ne sors pas puisque chacun paie uniquement pour ce qu’il consomme. Le
pire dans tout cela c’est que même au sein des couples on retrouve la même
histoire, chacun paie selon ce qu’il avait commandé. Un ami à moi a fait une
expérience durant ses études ici. Un jour il sortait avec un groupe de
collègues, ayant eu l’envie de manger une pizza, il les demandait de l’attendre
un moment afin de se l’acheter, et quand il sortait avec la pizza en main, deux
demoiselles lui demandaient une tranche, il n’hésitait même pas une seconde de
la leur donner puisqu’il est habitué à partager, en voyant la scène de loin ses
collègues criaient si fort non ! non ! non ! mais mon ami ne
comprenait rien du tout, et quand il s’approchait auprès d’eux, ils ont dit
« idiot pourquoi tu l’as fait ? » et mon ami
répondait « faire quoi ? » si énervés ils ont
répondu « pourquoi tu les as donné dans ta pizza ? si elles
veulent en manger qu’elles s’en achètent. » mon ami était si étonné, il se
rendait compte ce jour-là dans quel monde il vivait.
Chaque ayitien en particulier qu’il soit en Ayiti ou à l’étranger doit être
le reflet de cette culture encore engagée après tant d’années de combat. Donc,
A travers ces quelques lignes vous pouvez voir un peu plus amplement les
differences tranchées existant entre les cultures mais cela ne pourraient en
rien occasioner à ce qu’une culture soit supérieure à une autre. Si on analyse
les choses avec un oeil ayitien on dira que c’est un point fort de notre
culture, mais partager en réalité n’est pas une question de culture sinon une
notion se référant plutôt au degré d’humanité de chaque individu dans quelque
soit la société dans laquelle il vit.
26 marzo, 2015


Le bonheur et le plaisir que je rencontrais dans la campagne où je suis né,
quand je me rendais là-bas durant les
grandes vacances pour me régaler avec mes petits amis d’enfance. Ces moments de
divertissements surgissent dans mes penssées comme si c’était hier matin et je
me suis plongé sans le vouloir au fond d’un si lointain passé pour revivre
cette période immortelle. Je me rappelle comme si c’était hier, où, à tour de
rôle mes amis et moi savions jouer au cache-cache, à la marelle ″au tonton
Bouki et Malice[1]″, où Bouki était toujours l’idiot et Malice
l’intelligent qui prédominait en tout. Je me rappelle comme si c’était
hier quand je mangeais du maïs boulli, du ″chanchanm[2]″, quand je buvais
de l’ akasan[3]
et du lait″ dans un petit marché tous les jeudis matin aux fins fonds de la
campagne, où je densais le ″Rara[4] ″ à l’insu de ma maman par crainte de ne pas être fouetté. Je viens tout juste de me rappeller de mon
jeu de prédilection ″ Manmie et Papie[5]″ où je savais donner des ordres aux
enfants protagonistes d’aller chercher de l’eau à quelques kilomètres au sein du
bourg afin de fortifier le degré d’autorité que je prétendais exercer sur eux.
L’image des enfants d’alors me reflètent à l’esprit comme un film, où les
petits garçons pour s’assurer qu’ils ont conquis le coeur des petites filles
demandaient des preuves d’amour, jusqu’à dâte je me souviens de ma première
preuve d’amour; combien merveilleux était ce gand jour! Malheureusement,
j’avais mordu les lèvres de la petite puisque je ne savais pas trop bien
comment faire.
Je me rappelle des valeurs des
filles de mon adoslecence où l’on ne pouvait même pas leur toucher les seins
puisque c’était trop sacré, je me rappelle de la culture de lecture et d’écriture
qu’elles imposaient indirectement aux petits garçons, des jeux de
correspndances qui savaient contribuer tant au développement intellectuel que
social de ces jeunes. Je me rappelle le respect que les enfants prodiguaient
même aux inconnus car en ce temps-là quiconque pourrait les fouetter s’il les
voyait faire des choses bizarres en pleine rue et s’ils manquaient de respect à
ceux qui sont plus âgés. Je me rappelle des petits poèmes et lettres d’amour
que je savais écrire pour affermir ma relation avec ma petite copine, je me
rappelle, de la réponse de presque toutes les fillettes avec qui j’avais eu des
flirts ″ je ne vais rien faire avant le mariage″, ainsi je me contentais à
donner des petits baisers secs pour me rassurer que c’est moi le seigneur de
leur royaume. Je me rappelle de mes timides ʺje t’aimeʺ…
Je me rappelle les injures des
citadins vis-à-vis de paysans et la réponse des paysans à l’endroit de ces
derniers ″ si nous ne cultivons pas vous ne pourrez pas manger car vos ventres
dépendent de nous qui labourons chaque jour la terre″. Je me rappelle
de mes premières années à l’Université où certains de mes collègues
m’appelaient ″nègre Fort Jacques, paysan Kenscoff″ pour me destabilier et
marginaliser, mais le paysan portait en lui et porte encore des valeurs
Ayitiennes. Je me rappelle des
kilomètres je savais parcourir à pied pour me rendre à l’école, quelques fois
sans rien manger toute la journée j’ai du étudier et rédiger mes devoirs, je me
rappelle de mes humilations du passé qui m’ont pu aider à surmonter mes
barrages, me surprendre à moi-même et me forger un caractère d’acier, j’ai dit
merci à tous ceux qui m’ont dit non, à tous ceux qui m’ont méprisé, minimisé
car ces choses me permettent de grandir davantage, m’affermissent la
détermination et m’aiguiser la foi. Je me rappelle du comunautarisme
paysan, de l’entraide, de la fraternité, de la convivialité et des échanges de
plats de nourriture qui se faisaient entre les voisins d’un même village. Je me
rappelle de tellement de choses que je suis en train de chercher avec une loupe
que je ne n’arrive pas à trouver faute de la perte de nos valeurs. Mes chers
(ères) amis (es), mettons nous ensemble afin de sauvegarder le peu qu’il nous
reste de nos moeurs et coutumes, de nos valeurs. Autrefois, les enfants
respectaient et craignaient les plus agés maintenant le respect n´est plus
puisque certains âgés sont promoteurs du phénomene ″zo kiki[6]″ donc, en guise de
respect ils sont en pleine rivalité afin de voir qui va découvrir plus de secrets
dans l´entre-jambe des petites filles. Je me rappelle tellement de bonnes
choses qui n’existent plus, j’ai eu une si grande nostalgie.
Hélas!!! Ces moments ne reviendront jamais.
[1] C’est un petit jeu qui
était tres en vogue en Ayiti, où une personne qui se croit être trop
intelligente se faisait passer pour Malice et l’autre étant idiot est dominé
par son antagoniste.
[2] Le chanchanm est un
mélange de la poudre de maïs et du
sucre. Les gens dans la campagne le consomment beaucoup le plus souvent durant
les grandes vacances.
[3] C’est un petit déjeuner
qu’on prépare en Ayiti avec la crème du maïs en y ajoutant du lait, et du
sucre.
[4] Le rara est une manifestation
culturelle Ayitienne durant les périodes pascales.
[5] Le jeu manmie et papi et
un petit jeu d’enfant où le petit garçon joue le rôle de papa et la petite
fille celle de maman, ils se donnent des petits baisers à l’insu des autres
enfants.
[6] Le zo kiki est un nouveau
concept crée en Haïti décrivant la pédophilie, des personnes âgés qui ont des
relations avec des mineurs.
14 marzo, 2015


Commencer une
activité innovatrice et convaincre des gens ayant des idées toutes faites afin
de te suivre dans ta démarches et avoir leur appui, s’avère on ne peut plus difficile
et constitue déjà un défi sans
précédent à relever ; surtout quand on dit toujours du mal de toi.
Haïti se situe
dans un contexte aujourd’hui si compliqué, où il vient à se demander s’il vaut
la peine de promouvoir le tourisme. Selon ce que j’ai appris à l’Université,
dans un pays où il y a une force étrangère ou une mission de stabilisation,
cela constitue un freinage au développement touristique, puisqu’on sait
pertinemment que la présence de cette troupe constitue un signe d’instabilité
politique. Mais, je me demande, malgré tout ce qu’on dit, et aussi la situation
si critique exposée à la vue de tous, s’il faut rester les bras croisés sans
rien faire ?
Je vis en
Espagne depuis déjà deux ans, j’ai appris pas mal de choses, surtout la
conception des européens d’Haïti, la plupart de ceux que j’ai côtoyé me tient
un seul discours, ils ne connaîtraient pas l’existence d’un tel pays si ce
n’était le séisme du 12 Janvier 2010. Donc, j’ai rapidement déduit qu’Haïti
était jusqu’alors un pays invisible qui est devenu visible par le tremblement
de terre et qui est devenu rapidement oublier car l’attention du monde ne
se porte plus sur elle.
Aux regards de
toutes ces choses qui m’ont offusquées, je me suis donné pour objectifs de
promouvoir malgré tout, le mystère d’un pays oublié, d’un paradis diabolisé par
une avalanche d’on dit des grands, de la médisance de la presse internationale,
de la méchanceté des journalistes étrangers qui plongent dans l’abîme et
salissent la mémoire d’un pays qui a fait l’histoire, bref, nettoyer la face du
pays de l’enfer crée par les images abjectes publiées de lui. Le vendredi
20 Juin 2014 qui a été la journée internationale des réfugiés, j’ai été invité
par les responsables de la
Croix Rouge Espagnole pour une présentation sur Haïti, et
quand je commençais par montrer quelques images, parler un peu de la culture,
de l’histoire et de la gastronomie, les participants étaient surpris de voir
des sites attrayants du pays ; ce qui m’a étonné, c’est qu’une dame m’a
osé demander si ces endroits existent encore, autrement dit, s’ils sont actuels
ou anciens. Quand je commençais par expliquer le contexte, et pourquoi ils ne
voient que de mauvaises images du pays, elle s’excuse et me dit, qu’elle
n’avait qu’une idée toute faite d’Haïti, que lui a inculquée la presse
internationale, une image horrible qui
ne fait que décimer tout effort
consenti par certains hommes de progrets voulant faire sortir le pays de
la recession ecónomico-politique dans lequel il s’est trouvé depuis.

Depuis cette
semaine je me suis mis à chercher des informations sur plus d’un hôtel en Haïti
afin d’y organiser des voyages, et c’est pourquoi justement que je vous partage
mes idées afin d’initier les premiers contacts et je pense que tout comme moi
vous prenez à cœur un tel projet.
Depuis la
recession éconimique de 2008 l’économie de l’Espagne se base sur le tourisme,
actuellement, elle constitue la 3ème destination touristique du
monde avec 53 millions de visite en 2010 derrière la France à 79 millions, les
États-Unis avec environ 61 millions. Dans les années 50 Haïti a été la
principale destination touristique du monde, renommée qu’on a perdue avec les
instabilités politiques chroniques que le pays ait connues depuis la chute des
Duvalier. Nous pouvons encore regagner la confiance des touristes du monde
entier si nous commençons par créer un climat stable et aussi promouvoir via
les réseaux sociaux la beauté de notre belle Ayiti. Nous sommes l’un des pays
de l’hémisphère à avoir plus de sites historico-touristiques attrayants, et
notre art s’impose grandement dans toute la région, il faut en profiter. J’ai
fait un constat, et ceci me ronge le cœur, de voir que les haïtiens sont les
premiers à salir l’image du pays, rare sont ceux qui publient une image, ou une
photo d’un endroit attrayant en Haïti par contre quand il y a un crime qui est
commis les premiers à publier les photos et vidéos sont eux autres.
Donc, je ne
voudrais pas dans cette lutte être adversaire de mes propres compatriotes, ce
processus de prise de conscience doit se perenniser jusqu’à ce que le
jeune arrive à comprendre qu’il ne serait jamais plus à l’aise que dans son
propre pays et comme tout bon citoyen il doit faire son devoir civique. Le
problème est très complexe il faut l’appui de tous les fils du pays afin de
réhausser l’oriflamme de notre chère Ayiti au sein d’une Caraïbe si hostile et
une Amérique si exclusiviste. Tout comme je fais sa promotion à travers de mon
blog de cultrure, chaque Ayitien devrait censé faire idem et se comporter tant
bien que mal en ambassadeur culturel afin de vendre les belles et vraies images
du pays pour provoquer la curiosité des gens afin qu’’ils puissent le visiter.
Déjà, je suis heureux de savoir que l’une des nos plages occupe la 57ème position sur 100 des plus belles plages du
monde à visiter. Fort de ceci, je crois que le travail de la ministre s’avère
un travail de sarcophage qui mérite d’être loué.
Mais l’État
devrait dans ce domaine assurer un minimum de sécurité afin qu’il n’y ait
aucune panique lors de la visite des gens un peu partout dans le pays…
08 diciembre, 2013


Le prisonnier 46664 après avoir passé 27 ans incarcéré est
devenu le plus célèbre prisonnier/président d´un pays où les noirs étant en
majorité étaient encore considérés comme des moins que rien, il dormait à même
le sol pour une cause juste qu´il a su défendre avec ardeur et adresse.
Après
s´être libéré, il ne nourrissait aucun sentiment de vengeance encore moins de
la haine, mais plutôt imprégner par ce vouloir d´unifier son pays décimé par la
guerre civile fruit d’un apartheid sans
merci. Ses compatriotes le croyait terrifier et assez horrifié afin de tirer sa
revanche mais, la première chose qu´il a faite en guise de se venger, c´est de
placer comme son premier ministre Peter Botta son adversaire qui l´a incarcéré
pendant presque plus de 3 décennies. N´est-ce pas un geste de dépassement de
soi?
Maintenant, il n´est pas seulement question de pleurer sa
mémoire, il est plus qu´évident de se demander à l´heure qu’il est qui serait prêt
à faire de tel sacrifice, pardonner à celui ou à ceux qui t´ont torturé et
humilié au plus profond de ta personne, afin de construire une nation sur la
vertu et les vraies valeurs républicaines, et sur un Etat de droit existant en
dehors des raisons d’Etat. Je vois vraiment mal ceux qui après la mort de Nelson
Mandela versent des larmes de crocodiles, les connaissant, à grand jamais l’avarice
du pouvoir ne leur aurait permis de pardonner en vue d’unifier la voile déchirée
de l’union, plutôt rendre la pareille à son ou ses adversaires. A tous ceux qui
laissent primer leur orgueil politique et leur cupidité sur les valeurs républicaines
et démocratiques, je vous partage la réponse de Nelson Mandela, à ceux qui lui
avaient conseillé de rendre la pareille à son adversaire, et je crois fermement
que l’Afrique du Sud a recouvré son unité par la mise en application de cette
phrase « Nous n’avons pas
le droit d’oublier le passé, mais nous avons le devoir de le transcender »
Telle, a été la réponse du grand maitre à son peuple… Et c’est en transcendant
le passé que son pays est devenu le plus grand pays de l’Afrique.
Et je souhaite que ceux qui ce jourd’hui honorent sa mémoire que vous soyez politiques ou
simples citoyens mettiez en application son enseignement.
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