Commencer une
activité innovatrice et convaincre des gens ayant des idées toutes faites afin
de te suivre dans ta démarches et avoir leur appui, s’avère on ne peut plus difficile
et constitue déjà un défi sans
précédent à relever ; surtout quand on dit toujours du mal de toi.
Haïti se situe
dans un contexte aujourd’hui si compliqué, où il vient à se demander s’il vaut
la peine de promouvoir le tourisme. Selon ce que j’ai appris à l’Université,
dans un pays où il y a une force étrangère ou une mission de stabilisation,
cela constitue un freinage au développement touristique, puisqu’on sait
pertinemment que la présence de cette troupe constitue un signe d’instabilité
politique. Mais, je me demande, malgré tout ce qu’on dit, et aussi la situation
si critique exposée à la vue de tous, s’il faut rester les bras croisés sans
rien faire ?
Je vis en
Espagne depuis déjà deux ans, j’ai appris pas mal de choses, surtout la
conception des européens d’Haïti, la plupart de ceux que j’ai côtoyé me tient
un seul discours, ils ne connaîtraient pas l’existence d’un tel pays si ce
n’était le séisme du 12 Janvier 2010. Donc, j’ai rapidement déduit qu’Haïti
était jusqu’alors un pays invisible qui est devenu visible par le tremblement
de terre et qui est devenu rapidement oublier car l’attention du monde ne
se porte plus sur elle.
Aux regards de
toutes ces choses qui m’ont offusquées, je me suis donné pour objectifs de
promouvoir malgré tout, le mystère d’un pays oublié, d’un paradis diabolisé par
une avalanche d’on dit des grands, de la médisance de la presse internationale,
de la méchanceté des journalistes étrangers qui plongent dans l’abîme et
salissent la mémoire d’un pays qui a fait l’histoire, bref, nettoyer la face du
pays de l’enfer crée par les images abjectes publiées de lui. Le vendredi
20 Juin 2014 qui a été la journée internationale des réfugiés, j’ai été invité
par les responsables de la
Croix Rouge Espagnole pour une présentation sur Haïti, et
quand je commençais par montrer quelques images, parler un peu de la culture,
de l’histoire et de la gastronomie, les participants étaient surpris de voir
des sites attrayants du pays ; ce qui m’a étonné, c’est qu’une dame m’a
osé demander si ces endroits existent encore, autrement dit, s’ils sont actuels
ou anciens. Quand je commençais par expliquer le contexte, et pourquoi ils ne
voient que de mauvaises images du pays, elle s’excuse et me dit, qu’elle
n’avait qu’une idée toute faite d’Haïti, que lui a inculquée la presse
internationale, une image horrible qui
ne fait que décimer tout effort
consenti par certains hommes de progrets voulant faire sortir le pays de
la recession ecónomico-politique dans lequel il s’est trouvé depuis.

Depuis cette
semaine je me suis mis à chercher des informations sur plus d’un hôtel en Haïti
afin d’y organiser des voyages, et c’est pourquoi justement que je vous partage
mes idées afin d’initier les premiers contacts et je pense que tout comme moi
vous prenez à cœur un tel projet.
Depuis la
recession éconimique de 2008 l’économie de l’Espagne se base sur le tourisme,
actuellement, elle constitue la 3ème destination touristique du
monde avec 53 millions de visite en 2010 derrière la France à 79 millions, les
États-Unis avec environ 61 millions. Dans les années 50 Haïti a été la
principale destination touristique du monde, renommée qu’on a perdue avec les
instabilités politiques chroniques que le pays ait connues depuis la chute des
Duvalier. Nous pouvons encore regagner la confiance des touristes du monde
entier si nous commençons par créer un climat stable et aussi promouvoir via
les réseaux sociaux la beauté de notre belle Ayiti. Nous sommes l’un des pays
de l’hémisphère à avoir plus de sites historico-touristiques attrayants, et
notre art s’impose grandement dans toute la région, il faut en profiter. J’ai
fait un constat, et ceci me ronge le cœur, de voir que les haïtiens sont les
premiers à salir l’image du pays, rare sont ceux qui publient une image, ou une
photo d’un endroit attrayant en Haïti par contre quand il y a un crime qui est
commis les premiers à publier les photos et vidéos sont eux autres.
Donc, je ne
voudrais pas dans cette lutte être adversaire de mes propres compatriotes, ce
processus de prise de conscience doit se perenniser jusqu’à ce que le
jeune arrive à comprendre qu’il ne serait jamais plus à l’aise que dans son
propre pays et comme tout bon citoyen il doit faire son devoir civique. Le
problème est très complexe il faut l’appui de tous les fils du pays afin de
réhausser l’oriflamme de notre chère Ayiti au sein d’une Caraïbe si hostile et
une Amérique si exclusiviste. Tout comme je fais sa promotion à travers de mon
blog de cultrure, chaque Ayitien devrait censé faire idem et se comporter tant
bien que mal en ambassadeur culturel afin de vendre les belles et vraies images
du pays pour provoquer la curiosité des gens afin qu’’ils puissent le visiter.
Déjà, je suis heureux de savoir que l’une des nos plages occupe la 57ème position sur 100 des plus belles plages du
monde à visiter. Fort de ceci, je crois que le travail de la ministre s’avère
un travail de sarcophage qui mérite d’être loué.
Mais l’État
devrait dans ce domaine assurer un minimum de sécurité afin qu’il n’y ait
aucune panique lors de la visite des gens un peu partout dans le pays…
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