12 enero, 2012

Les enfants haïtiens issus des familles peu aisées, sont censés avoir les mêmes droits que ceux du monde entier, mais il est certains droits, à savoir, le droit aux loisirs où il y a une certaine particularité et disparité. Si pour certains des pays étrangers les loisirs enfantins se conforment à la modernité, à savoir l’utilisation des jeux vidéos comme : le Nintendo, le PSP, le X-box… aux moments de loisirs. Pour les petits haïtiens, c’est un ensemble de rituel traditionnel, parmi lesquels, « le lago caché ». Il est donc ce jeu à priori rustique, pratiqué souventefois par les enfants provenant des familles peu aisées. Ces enfants, qui sont parfois très nombreux font une sorte de tirage au sort avec une pierre en miniature en main, à tour de rôle jusqu’à ce qu’elle reste (la pierre) entre les mains du dernier ou de la dernière qu’on appelle « chen ». Mais cela n’a rien de dégradant, c’est une tradition qui nous est léguée, on la pratique telle qu’elle. Après avoir tiré au sort le dernier ou la dernière, on choisit à l’unanimité une personne impartiale portant le nom de « maman » ou « papa ». Cette personne choisie a pour but de bander les yeux du dernier ou de la dernière pour que les autres enfants et adolescents puissent aller se cacher un peu partout. Après s’être assuré (e) que tout le monde se cache, les yeux de ce dernier ou cette dernière sont débouchés afin qu’il ou qu’elle parte à la recherche des autres là où ils se seraient trouvés. Et ceux qui sont cachés, une fois pressentis l’arrivée du dernier ou de la dernière, laissent leur cachette pour aller retrouver maman ou papa, et le « chen » leur court tous après jusqu ’à attraper un ou une d’entre eux. Dans le cas contraire, ses yeux vont être à nouveau rebandés. Mais quand le dernier ou la dernière arrive à attraper une personne, elle se fait bandée les yeux à son tour.
Certains adolescents utilisent « le lago caché » comme un moyen de rencontrer leurs petits amis (es) dans le noir, au fond des bois qu’on appelle « raje » afin de faire des petits baisers à la va-vite. Ce jeu se trouve être enchéri, aimé et adoré par les enfants en Haïti, pourtant déprécié par les parents qui se rappellent de leurs souvenirs d’enfance, en outre qui ne sont jamais d’accord à ce que les enfants jouent dans le noir. Il y a une facon haïtienne d’interpréter en ce sens l’attitude des parents vis-à-vis de ce jeu, « les fillettes et les garconnets sont des allumettes et de la gazoline » donc, ils peuvent causer des dégats. Aussi paradoxale que cela paraisse, les parents et mêmes les grands parents savaient pratiquer ce même jeu, pourquoi l’ont-ils tant déprécié? À vous d’en faire l’analyse. Entre temps « le lago caché » restera un jeu encré dans la mémoire haïtienne.

1 comentario :

  1. Ce jeu je me rappelle tant mes souvenirs d’enfance. Lorsque je savais aller passer les vacances à la campagne avec mes grands parents, je me souviens combien je savais pratiquer ce jeu fascinant. Je te félicite mon ami d’avoir crée ce blog qui parle de la culture Haïtienne tant négligée comme tu dis. Je me demande, si ce jeu continue d’être pratiqué à la campagne, vue l’exode rural à outrance? Une fois de plus félicitations mon ami et je compte lire chaque jour tes articles.

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