Des merveilles inexplorées.
Le temps est révolu pour que la face cachée de l’Ayiti dont les fils conséquents et dignes ont toujours rêvée puisse enfin voir le jour. Le moment est maintenant venu pour que nous soignions de par nous-même notre image. Nous ne pouvons plus continuer à rester bouche bée face aux insultes des étrangers

À la découverte de nos sites historiques et touristiques.
Il est certain, que vous ne sachiez pratiquement rien d’Ayiti, sinon que les images les plus abjectes que la plupart des médias étrangers projettent d’elle, si vous désirez en savoir, il faut venir vous-même faire de nouvelles découvertes sur cette terre encore vierge.

18 octubre, 2012


La valeur d’une femme au foyer autrefois, ne dépendait pas de la contribution financière qu’elle allouait à sa famille ; elle se mesurait plutôt, après analyse faite de plus d’un couple, sur le fait qu’elle était disposée et disponible à s’occuper des tâches ménagères de sa famille à longueur de journées et de nuits sans être contrainte. Prendre soin de son mari, de ses enfants, de la maison, bref elle s’occupait du train-train quotidien. Jamais elle ne se sentait humilier pour une chose que la tradition impose, puisque de génération en génération l’haïtienne native fait un travail de routine, le même que sa maman, tel un automatisme héréditaire. Elle se sentait à son aise en restant chaque jour à la maison, pour prendre soin de ses enfants et préparer le repas de son mari qui lui-même est allé travailler pour soutenir financièrement la famille. Autrement dit, l’haïtienne d’autrefois trouve le bonheur absolu en restant exclusivement à la maison pour prendre soin de sa famille.
Le travail d’un père vaut la peine d’être félicité et apprécié puisqu’à longueur de journées il est passible parfois de toute sorte de mépris, l’objet de médisance et même être souvent humilié dans l’unique but de répondre aux multiples attentes et besoins de sa famille. Quant à celui d’une mère elle demande d’être loué et glorifié pour cet exploit et sollicitude maternelle. Comment comprendre qu’une personne peut s’adonner à plus d’une tâche en même temps, elle a un enfant qui suce son sein tel une sangsue toute la sainte journée, elle cuisine, elle pense au mari qui ne s’est pas encore revenu du travail, fait la lessive en même temps etc.
La prouesse de la femme haïtienne est malgré tout critiquée par plus d’un féministe s’obstinant à dire que c’est une sorte d’emprisonnement programmé et une façon d’inférioriser la capacité de la femme haïtienne, le fait qu’elle reste au foyer à s’occuper de sa famille. Par contre, ces derniers oublient que la tradition a un rôle prépondérant à jouer dans la vie d’un peuple. Le fait de s’occuper de sa famille est un devoir sacré pour l’haïtienne s’accrochant vraiment à sa culture, on ne pourrait s’arroger le droit de dire que cette facette de notre culture soit une façon de limiter la gent féminine haïtienne. En toute objectivité, nous devons dire que ce temps est révolu, la modernisation fait que les femmes égalent les hommes dans presque tous les domaines, ce mythe faisant croire que certaines professions sont strictement réservées aux femmes ne tienne plus, donc les femmes sont aussi aptes que les hommes à entreprendre les mêmes initiatives. La modernité impact fort bien le comportement de l’haïtienne à cause du souci qu’elle se fait maintenant d’entreprendre des initiatives et des démarches personnelles sans que son mari soit directement impliqué, mais cela n’a pas radicalement effacé l’empreinte de la tradition dans son action.
Le peu qu’il en reste, suffit pour permettre à quiconque, de reconnaitre cette merveille vivante qu’est la mère haïtienne, celle qui se lève chaque matin coiffe sa fille et brosser la tête de son garçon, les baigner, leur préparer à manger et les envoie à l’école. Celle qui dans les bons comme dans les mauvais moments est toujours radieuse et souriante, celle qui prend soin de son mari comme son fils et de ses enfants comme ses petits-enfants, bref celle qui s’est oubliée elle-même pour aimer infiniment sa famille. Qui peut l’égaler ? L’attachement inébranlable d’une femme à sa famille dans tout l’hémisphère caribéen traduit une haïtianité incontestable que tout le monde est censé savoir. On a beau chercher, mais franchement, elle reste le prototype d’une mère conséquente.
L’autonomie effrénée que prône plus d’une culture a vraiment bafouée la croyance immémoriale, l’amour et l’attention soutenue manifestée par la femme haïtienne à l’égard de sa famille mais elle ne pourra jamais tuer cette grande valeur et cette vertu dont elle est porteuse. Honneur et mérite à toutes les mères haïtiennes.
04 octubre, 2012


Dans tout pays où l’armée est absente la diplomatie est l’outil de défense, c’est ce qu’on a toujours dit. Mais une telle affirmation est largement critiquée par plus d’un spécialiste en relations internationales précisant l’importance de la puissance militaire dans les relations interétatiques. Ils ont plutôt affirmé que c’est la puissante militaire d’un pays qui permet à sa diplomatie d’être influente et florissante, dans ce cas, plus un pays peut dissuader plus il sera imposant sur la scène internationale. Nous pouvons prendre l’exemple des Etats Unis d’Amérique. D’une part, ils ont un engin militaire extraordinaire qui fait que les autres pays manifestent une certaine déférence à leur égard, d’autre part, leurs diplomates sont formés à l’université, ce ne sont pas des activistes politiques qui ont soutenus un candidat lors de la campagne électorale et qui bénéficient sa largesse et sa gratitude en retour. Ce sont des gens dûment formés qu’ils envoient dans d’autres pays pour défendre les intérêts de leur pays. À ce niveau, je me serais entièrement mis d’accord à François DUVALIER, qui déclarait qu’ « en matière politique la reconnaissance est une lâcheté », ce n’est pas en plaçant quelqu’un dans un poste pour lequel il n’a même pas le mérite et la compétence que l’on va être reconnaissant. L’homme qu’il faut doit réellement être à la place qu’il faut. Et c’est ce qui nous manque en Haïti.
Nous n’ignorons pas que les campagnes électorales dans plus d’un pays soient financées par des grands donateurs espérant occuper une fonction prestigieuse en retour, mais les pays sérieux réservent un quota étant destiné à cette fin, le plus souvent 25 %. Par conséquent, dans notre pays c’est l’inverse, on embauche davantage de gens qui n’ont pas étudié la diplomatie et les relations internationales, certaines fois même ceux qui n’ont même pas une formation universitaire adéquate et le reste est réservé au strict minimum qui a pris la peine d’étudier cette discipline s’avérant cruciale pour la défense d’un pays. Comment traiter la question haïtiano-dominicaine si nos diplomates qui sont là-bas ne sont pas à la hauteur de la tâche qui leur est incombée ? Comment vont-ils défendre les intérêts du pays et ses ressortissants si ces derniers ne savent pas ce qu’ils doivent faire ? Dans les Antilles, la Caraïbe, en Amérique latine, centrale et du nord, en Europe et au reste du monde les ressortissants haïtiens sont quasiment livrés à eux même comme des orphelins sans que personne ne vienne à leurs secours. Alors que les fonctions du diplomate et du consul sont déterminées par les conventions de vienne sur les relations diplomatiques et consulaires du 18 Avril 1961.
Sans vouloir offenser et calomnier ces derniers qui représentent Haïti un peu partout à travers le monde, je suis persuadé qu’il y en a parmi eux qui n’ont jamais lu ces deux (2) conventions voire connaitre leur existence. En constatant ce problème, je trouve qu’il m’est plus qu’impérieux de porter à la connaissance de ces derniers leurs fonctions, du même coup, les ressortissants haïtiens dans quel que pays qu’ils se soient trouvés en lisant cet article saura rappeler aux consuls et aux diplomates leurs vraies fonctions et ce pourquoi le gouvernement les place là où ils sont.
D’une part, les fonctions diplomatiques sont les suivantes :
1. Représenter l’État accréditant auprès de l’État accréditaire ;
2. Protéger dans l’État accréditaire les intérêts de l’État accréditant et de ses ressortissants, dans les limites admises par le droit international ;
3. Négocier avec le gouvernement de l’État accréditaire ;
4. S’informer par tous les moyens licites des conditions et de l’évolution des événements dans l’État accréditaire et faire rapport à ce sujet au gouvernement de l’État accréditant ;
5. Promouvoir des relations amicales et développer les relations économiques, culturelles et scientifiques entre l’État accréditant et l’État accréditaire.
D’autre part, les fonctions consulaires sont les suivantes :
1. Protéger dans l’État de résidence les intérêts de l’État d’envoi et de ses ressortissants personnes physiques et morales dans les limites admises par le droit international ;
2. Favoriser le développement des relations commerciales, économiques, culturelles et scientifiques entre l’État d’envoi et l’État de résidence et promouvoir de toute autre manière des relations amicales entre eux ;
3. S’informer par tous les moyens licites, des conditions et, l’évolution de de la vie commerciale, économique, culturelle et scientifique de l’État de résidence, faire rapport à ce sujet au gouvernement de l’État d’envoi et donner des renseignements aux personnes intéressées ;
4. Délivrer des passeports et des documents de voyage aux ressortissants de l’État d’envoi, ainsi que des visas et documents appropriés aux personnes qui désirent se rendre dans l’État d’envoi ;
5. Prêter secours et assistance aux ressortissants, personnes physiques et morales de l’État d’envoi ;
6. Agir en qualité de notaire et officier d’état civil et remplir des fonctions similaires, ainsi que certaines autres fonctions d’ordre administratif, autant que les lois et règlements de l’État de résidence ne s’y opposent pas ;
7. Sauvegarder les intérêts des ressortissants, personnes physiques et morales de l’État d’envoi, dans les successions sur le territoire de l’État de résidence conformément aux lois et règlements de l’État de l’État de résidence ;
8. Sauvegarder, dans les limites fixées par les lois et règlements de l’État de résidence, les intérêts des mineurs et des incapables ressortissants de l’État d’envoi, particulièrement lorsque l’institution d’une tutelle ou d’une curatelle à leur égard est requise ;
9. Sous réserves des pratiques et procédures en vigueur dans l’État de résidence, représenter les ressortissants de l’État d’envoi ou prendre des dispositions afin d’assurer leur représentation ;
10. Transmettre des actes judiciaires ou extra-judiciaires ou exécuter des commissions rogatoires conformément aux accords internationaux en vigueur ou, à défaut de tels accords, de toute manière compatible avec les lois et règlements de l’État de résidence ;
11. Exercer les droits de contrôle et d’inspection prévus par les lois et règlements de l’État d’envoi sur les navires de mer et sur les bateaux fluviaux ayant la nationalité de l’État d’envoi et sur les avions immatriculés dans cet État, ainsi que sur leurs équipages ;
12. Prêter assistance aux navires, bateaux et avions de l’État d’envoi sur le territoire de l’État de résidence.
13. Exercer toute autre fonction confiée à un poste consulaire par l’État d’envoi que n’interdisent pas les lois et règlements de l’État de résidence ou auxquels l’État de résidence ne s’y oppose pas ou qui sont mentionnées aux accords internationaux en vigueur entre l’État d’envoi et l’État de résidence.
Je me suis fait cette obligation en tant que futur politologue et diplomate haïtien de relater les multiples fonctions du diplomate et du consul via cet article afin que ceux qui ne savaient véritablement pas leurs fonctions puissent après avoir lu celui-ci pourvoir de meilleurs services tant qu’au pays qu’à ses ressortissants là où ils sont accrédités. Du même coup, il permettra à tous les ressortissants haïtiens dans quel que pays qu’ils se soient trouvés de savoir comment ils doivent être représentés et soumettre leurs doléances lorsqu’ils sont livrés à eux même comme des brebis sans berger.
Bibliographies :
Convention de Vienne sur les relations consulaires du 24 Avril 1963, art. 5, fonctions consulaires.
Convention de Vienne sur les relations diplomatiques du 18 Avril 1961. Entrée en vigueur le 24 Avril 1964. Nations Unies, Recueil des traités, art. 3, fonctions diplomatiques, Vol. 500, p. 95
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