26 junio, 2013




Il est maintenant évident de faire la promotion de notre cuisine, puisque l’expérience qu’on a faite avec plus d’un étranger venant en Ayïti en mission ou faisant du tourisme témoignent sans arrêt l’originalité de notre cuisine et sa bonne qualité, et certains nous ont même avoué que notre cuisine est sans égale dans tout l’hémisphère caribéen, donc elle  s’impose. Mais comment savourer ces plats si vous ne venez pas vous-même gouter ces plats à nul autre pareil que vous préparent des femmes créoles. En effectuant une visite dans nos sites touristiques si attrayants vous aurez sans l’ombre de doute la possibilité de les gouter avec béatitude. Comment déguster ces plats si délicieux et appétissants que nous préparent nos femmes Ayitiennes, si vous les regarder à distance ? Je vous invite donc à venir les savourer plutôt que les regarder de loin.



J’ai appris que les femmes qui sont les plus douées en cuisine en Ayïti, sont celles qui n’ont pas été à l’école de cuisine, mais qui héritent ce don des grands parents, lequel don traversant des générations.  Cela remonte à un passé immémorial, où les hommes pour se marier ne se basaient pas uniquement sur la beauté des femmes, mais davantage sur leur savoir cuisiner. Mon papa me raconte que jadis, les hommes choisissent les femmes qui ont de bonnes mains (bon men[1]) dans le langage paysan avoir de bonnes mains signifiant quelqu’un qui sait cuisiner, bref qui sait préparer de bon repas.  Donc, ces plats délicieux que nous mangeons pour la plupart proviennent des mains de ces femmes ayant des dons inestimables.


Je crois que les hommes de jadis ont tout à fait raison de choisir leurs femmes en fonction de leurs bonnes mains, puisqu’en admirant une œuvre d’art on peut avoir une idée parfaite de celui ou celle qui l’a réalisé. Donc, en admirant ces plats ci-dessus et ci-dessous vous aurez sans doute une idée de celles qui les ont préparés. Mais, il est une chose que nous devons nous en souvenir, à l’heure qu’il est les hommes tant bien que les femmes font de la cuisine. Un grand honneur et respect  à tous ceux qui sont comme les femmes préparent de bons mets. Venez donc savourer vos plats ne prêtez pas la satisfaction des autres, faites donc vous-même l’expérience… 


[1] Cela signifie quelqu’un qui sait préparer de bonnes nourritures.

25 junio, 2013

Le temps est révolu pour que la face cachée de l’Ayiti dont les fils conséquents et dignes ont toujours rêvée puisse enfin voir le jour. Le moment est maintenant venu pour que nous soignions de par nous-même notre image. Nous ne pouvons plus continuer à rester bouche bée face aux insultes des étrangers publiant des mauvaises images de nous à l’échelle internationale. J’ai vécu une expérience à Malaga avant-hier, laquelle expérience que je voudrais bien partager afin que vous puissiez voir combien notre image est hâve et salie à l’étranger. Je m’étais en compagnie de quelques amis haïtiens rendu à la plage, où les espagnols fêtaient comme à l’accoutumée le « San Juan » le 23 Juin, qu’on appelle le Saint Jean. Étant donné que c’est une fête qui, en Espagne attire beaucoup de touristes particulièrement à Malaga, un allemand m’a côtoyé, il me demandait ma nationalité, je lui ai dit que je suis Ayitien, il m’a automatiquement répondu avec stupéfaction. Wow !!! Le pays où il y a beaucoup de criminalité et de misère ? 

Vous voyez, c’est ça le réflexe et l’impression de plus d’un étranger de notre pays, à force que certains oisifs et ignorant s’obstinent à projeter de mauvaises images de notre pays via les réseaux sociaux, alors que notre pays contient encore des endroits attrayants, des merveilles inexplorées telles : ces grottes que nous avons un peu partout, en passant par la grotte Saint Francisque à Saint Michel de l’Atalaye, à la grotte marie Jeanne à port-à-piment, à la grotte Belloc à Léogane et j’en passe. Si nous continuons nous même à publier n’importe quoi sur les réseaux sociaux, nous ne pourrons pas réagir encore moins plaindre lorsque les étrangers publient des mauvaises choses nous concernant. 

Nous avons de sites touristiques tellement extraordinaires qui peuvent à force de les publier via les réseaux sociaux nous donner une autre image qu’une image salie et pâlie. Si vous prenez un peu de temps pour voyager aux rouages de nos sites touristiques, vous verrez qu’il vaut la peine d’encourager non seulement le tourisme local, mais aussi de le promouvoir de manière pérenne car, c’est la méconnaissance de nos vraies valeurs et de nos richesses qui nous poussent à négliger et nier souventefois toutes les belles et bonnes choses qui nous sont appartenues. Savourez-donc, ces merveilles qui vous réveilleront sans nul doute la curiosité.

22 junio, 2013

Pourquoi sommes-nous sujets aux caprices de n’importe quel dominicain ? Pourquoi n’avons-nous personne pour nous venir en aide lorsque le besoin se fait sentir, pour nous défendre ? Pourquoi malgré notre statut d’étudiants nous sommes passibles de subir le pire des traitements que nous infligent les radicaux dominicains ? Ce sont, ces questions qu’ils s’entêtent à poser, ils osent même penser que tous les sorts qu’ils sont en train de subir là-bas, résulte d’un complot entre les deux gouvernements, un acte qui serait profitable au gouvernement dominicain. Nos confrères estiment que le leur n’a pas besoin d’eux, c’est pourquoi il les abandonne comme des chiens errants là-bas. Ont-ils raison de penser pareille chose ? Nous ne savons pas, mais analysons plutôt les faits. Quelle absurdité ! Quelqu’un qui a un statut d’étudiant dans un pays est contraint de rentrer contre son gré chez lui chaque moi, au cas où il ne rentrerait pas dans les limites fixées par les lois dominicaines, il a une amende à payer, variant de 800 péso à 10 000 et plus. Quelle aberration ! Car la session académique là-bas dure 4 mois pour certains, et 5 mois pour d’autres. Pourquoi contraindre un étudiant à rentrer chaque moi dans son pays pendant qu’il prépare ses examens ? Pendant qu’il doit étudier pour réussir ses cours. C’est un problème purement politique, mais le gouvernement LAMOTHE n’en dit mot, il consent tout et nos confrères là-bas vivent dans le stress et la peur. Comment peuvent-ils étudier en toute quiétude, s’ils sont constamment sous pression ? Pendant que j’ai transité à la République Dominicaine, en franchissant la frontière j’ai assisté aux abus des dominicains qui confisquent les passeports des étudiants haïtiens qui ne peuvent pas payer les amendes imposées par la loi sur la résidence des ressortissants haïtiens, certains sont même rentrés chez eux sans leurs passeports. D’après les dires de certaines victimes de ces actes que j’ai rencontrées, il y avait une délégation du gouvernement haïtien qui a assisté à une situation pareille au lieu de négocier en vue de résoudre à jamais ce problème, les membres de la délégation préféraient payer les amendes. Une fois de plus, l’État haïtien prouve clairement qui ne défend pas ses ressortissants là-bas, il se montre trop impuissant. Quant à l’ambassade d’Haïti là-bas c’est du pensionnat sempiternel. De tous les ambassadeurs que le gouvernement haïtien accrédite à l’étranger, celui de la République Dominicaine est toujours plus impopulaire et critiqué, parce que les problèmes qu’il est appelé à résoudre sont plus forts que lui et demeurent des problèmes liés à environ 200 ans d’histoire. Mais, il est une chose que je dois rappeler à tout le monde, le chef de la diplomatie demeure le président de la république, c’est lui qui détermine les grandes orientations ou les grandes lignes de la diplomatie de son pays, dans ce cas l’ambassadeur n’est qu’un tunnel au sein duquel des instructions passent en vue d’implanter les visions de la politique étrangère du pays. Par conséquent, un diplomate de caractère, ne se plie pas face aux malversations d’un système… Quand, plus rien ne va, quand il est appelé à prendre des décisions inappropriées à la réalité, il démissionne. Donc, la défense des ressortissants haïtiens là-bas qu’ils soient étudiants ou pas, dépend de l’État sur toutes ces formes et des instructions que le président de la république via sa chancellerie passent aux ambassadeurs qu’il y accrédite, si le sort des étudiants n’est pas la priorité du président, l’ambassadeur ne peut pas enfreindre à la règle dans la chaine de commandement. Haïti, étant un pays, basculé, piétiné, humilié, marginalisé par ses propres fils même après 2009 d’indépendance, devrait compter sur la formation de ces quelques peu de fils conséquents pour pouvoir sortir dans ce marasme généralisé au sein duquel, elle se trouve depuis. Mais, toujours est-il, nos dirigeants, n’ont pas foi en éducation, c’est justement une raison qui prouve leur désintérêt dans la situation de ces étudiants en pays voisin. Nous savons tous que l’État est garant du système éducatif et de la formation de ces cadres professionnels dans tout pays sérieux, c’est une évidence puisque c’est à lui de canaliser son développement en fonction d’un ensemble de systèmes adoptés et qui sont compatibles à toutes ses institutions et son modèle politique. Je dénonce en toute vigueur le laxisme de l’État haïtien vis à vis des sorts que nos frères subissent là-bas, l’État doit prendre sa responsabilité. Quand un parent envoie son enfant étudier en terre étrangère, c’est une responsabilité de moins pour l’État, cet acte devrait être apprécié et loué, non pas négligé et méprisé. Unissons-nous donc, pour dénoncer ces actes incongrus afin que l’État haïtien puisse prendre sa responsabilité en vue de défendre nos frères là-bas. Nous ne voulons pas un État domestique mais un État plein d’éthique.

14 junio, 2013

On a tous appris que la diplomatie, c’est la mise en œuvre des relations internationales, autrement dit, elle favorise la continuité de la politique intérieure des États sur la scène internationale. De ce fait, la diplomatie haïtienne n’aurait pas d’autre vocation que de promouvoir la politique intérieure d’Haïti à l’échelle internationale. Depuis les campagnes électorales jusqu’à date, il est deux concepts qui ont traversés tant bien que mal les débats et les discours des personnalités du gouvernement : le changement et la diplomatie d’affaires. À l’heure qu’il est, nous constatons, que seule la diplomatie d’affaires continue à faire son petit bonhomme de chemin. Bref, elle a supplanté le changement. La grande question que plus d’un citoyen avisé se pose, en majeure partie des étudiants, est la suivante ; Haïti, est-elle prête pour la diplomatie d’affaires ? À entendre parler 3 grands ténors de la diplomatie haïtienne (l’ambassadeur Patrick Saint Hilaire, Denis .P Régis et Guy Lamothe), j’ai appris que la diplomatie dans une certaine mesure a toujours été une question d’affaires et que le gouvernement LAMOTHE n’entend pas présenter la diplomatie uniquement sous l’angle des affaires mais, il tient plutôt à s’accentuer sur les affaires compte tenu de la situation post-séisme qu’il a héritée, laquelle situation ne nous ayant pas laissé trop de choix sinon que d’ouvrir le pays aux investissements directs étrangers générateurs d’emplois (dixit de l’ambassadeur Guy Lamothe). Selon ce dernier, les classes moyennes haïtiennes ainsi que la classe dominante ne pouvaient pas et ne peuvent jusqu’à date faire de grands investissements générateurs d’emplois. C’est pourquoi il est plus qu’impératif pour le gouvernement d’ouvrir le pays aux investissements directs étrangers. Malgré la volonté du gouvernement LAMOTHE, d’attirer des investisseurs étrangers en vue de créer de nouveaux emplois, il est trois phénomènes majeurs qui empêchent à cet idéal d’être concrétisé : 1. tout d’abord, il y a l’instabilité politique, car nous sommes l’un des rares pays de l’hémisphère ayant constamment des situations tendues, lesquelles situations étant issues de la folie de plus d’un d’être président. Par exemple, des conflits entre l‘exécutif et le parlement, le judiciaire et l’exécutif vice versa. Donc, nous connaissons toujours des crises pérennes. 2. Ensuite, nous avons un manque de ressources humaines qualifiées. Attirer des investissements étrangers sans doute pourraient changer les donnes, je n’en disconviens pas, mais, je suis plus que certain qu’ils ne seront pas totalement profitables aux autochtones mais plutôt aux allochtones (aux étrangers), si le problème des ressources humaines qualifiées et compétentes n’est pas résolu. Je profite de cette occasion pour féliciter le premier ministre puisque j’ai lu via le Nouvelliste, sur son récent voyage aux USA, il a visité trois des plus prestigieuses universités telles : Harvard University, Columbia University, Et enfin Massachussetts Institute of technologie et qu’il a pu bénéficier déjà 200 bourses d’études avec des promesses que le nombre continuera à s’accroître. Félicitations à vous Monsieur le Premier Ministre. 3. Le plus grand problème demeure la présence de la MINUSTHA sur le territoire haïtien, elle constitue, elle-même, une instabilité. Même quand la situation revenait à la normale, la présence de cette force étrangère sur le territoire haïtien gâcherait tout espoir d’ouverture à l’investissement. Nous ne sommes pas sans savoir que tout État ayant sur son territoire une force étrangère faire montre d’un signe d’instabilité. Nous n’ignorons pas l’approche de l’ambassadeur Guy Lamothe qui nous fait comprendre le degré de vulnérabilité du pays, laquelle vulnérabilité qui oblige l’État Haïtien à entamer les deux démarches, à savoir : attirer les investissements directs étrangers et travailler en même temps pour la stabilité politique du pays pour nous faire une image respectable et respectée sur l’échiquier international. Cette approche est louable, nous en sommes conscients mais, nous estimons que la diplomatie d’affaires prônée par ce gouvernement constitue un idéal qui sans doute se concrétisera dans les prochaines années si ce gouvernement accepte de se sacrifier pour le pays. Se sacrifier pour le pays veut dire quoi, poser la base ou le jalon pour l’établissement en bonne et due forme de la diplomatie haïtienne coiffée d’ affaires dans les années à venir. Il n’est pas obligatoire que les résultats soient rapides et immédiats, les résultats efficaces ne sont jamais prompts. Ils prennent du temps, ils ne se font jamais dans la célérité. Le souci de se racheter par devant la population pour des promesses faites peut tout gâcher, car la quête des résultats immédiats dans l’inefficacité c’est qui tue la mémoire d’un politique. À mon humble avis, si le gouvernement depuis son investiture quémandait dans les universités des pays amis d’Haïti des bourses d’études à compter de 2000 au moins par année pendant 5 ans, il aurait 10000 boursiers dans le pays à la fin de son mandat qui commenceront par travailler pour cet idéal qu’il prônait. En plus, cultiver la notion d’indépendance des institutions qui sans nul doute palliera les perpétuelles crises que nous connaissons. Autant que l’État haïtien dans son ensemble ne tient pas compte de la complexité des problèmes qui nous tiraillent ce sera toujours une descente vers l’abîme. À suivre…