Au recoin
de ce petit pays qu’on qualifie comme l’unique Pays Moins Avancé (PAM) de l’Amérique, la notion de vivre en
famille est encore une chose sacrée, par le simple fait que les parents tant
bien que les enfants soient attachés les uns des autres. Les parents
nourrissent toujours le désir de voir leurs enfants grandir ainsi que leurs petits-enfants
sous le seuil de leur maison, car l’idée du communautarisme familial ne s’est
jamais enfouie dans l’entendement ayitien depuis.
Donc, Voir leurs enfants
étant capable de voler de par leurs propres ailes constitue leur plus grande fierté,
néanmoins les avoir encore près d’eux même avec leurs propres familles est
encore un honneur et une joie inaltérable. Par conséquent, cette façon ayitienne de vivre
en communauté plus précisément en famille réunie, est sujette à d’innombrables
critiques. Certaines critiques vont à l’endroit
des jeunes qu’on qualifie de parasites, qui veulent toujours même en étant
adultes bénéficient de la largesse de leurs parents tout en se détournant de
certaines responsabilités ; d’autres vont à l’endroit des parents qui
souhaitent toujours avoir le plein contrôle du foyer de leurs enfants etc. Malgré
les multiples critiques qu’on en fait, cette façon de faire constitue un point
fort dans notre culture qui n’est du tout pas différent de certains pays
européens comme l’Espagne par exemple. Je connais ici en Espagne des gens qui
même à 40 ans sont encore sous le toit de leurs parents, et je suis plus que
certain que les raisons ne sont pas différentes de celles d’Ayiti. Le cas
exceptionnel que j’ai pu rencontrer, c’est un homme de 55 ans qui est encore chez
ses parents. Je ne peux émettre aucune critique, mais tout bonnement je dois
dire que c’est une affaire de culture et lorsqu’on parle de culture nous savons
tous ce qu’elle représente pour un peuple. J’estime n’avoir pas cerné la
question dans tous ces angles, c’est pourquoi je vous lance la balle afin de
faire votre propre analyse. En outre, par le présent article je fais un rappel
à tous les médisants qui voient uniquement le côté négatif du communautarisme
familial sans prendre un peu de temps pour l’analyser sur son angle
sociologique et culturel. Donc, avant de critiquer quoi que ce soit, il faut
bien le cerner, pour ce faire il faut investiguer, car il est mauvais de s’entêter
à dire du mal de ceux qu’on ne connait pas et mésinterpréter les choses qu’on
ignore l’essence…
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