10 septiembre, 2013



Au recoin de ce petit pays qu’on qualifie comme l’unique Pays Moins Avancé  (PAM) de l’Amérique, la notion de vivre en famille est encore une chose sacrée, par le simple fait que les parents tant bien que les enfants soient attachés les uns des autres. Les parents nourrissent toujours le désir de voir leurs enfants grandir ainsi que leurs petits-enfants sous le seuil de leur maison, car l’idée du communautarisme familial ne s’est jamais enfouie dans l’entendement ayitien depuis. 

Donc, Voir leurs enfants étant capable de voler de par leurs propres ailes constitue leur plus grande fierté, néanmoins les avoir encore près d’eux même avec leurs propres familles est encore un honneur et une joie inaltérable.  Par conséquent, cette façon ayitienne de vivre en communauté plus précisément en famille réunie, est sujette à d’innombrables critiques.  Certaines critiques vont à l’endroit des jeunes qu’on qualifie de parasites, qui veulent toujours même en étant adultes bénéficient de la largesse de leurs parents tout en se détournant de certaines responsabilités ; d’autres vont à l’endroit des parents qui souhaitent toujours avoir le plein contrôle du foyer de leurs enfants etc. Malgré les multiples critiques qu’on en fait, cette façon de faire constitue un point fort dans notre culture qui n’est du tout pas différent de certains pays européens comme l’Espagne par exemple. Je connais ici en Espagne des gens qui même à 40 ans sont encore sous le toit de leurs parents, et je suis plus que certain que les raisons ne sont pas différentes de celles d’Ayiti. Le cas exceptionnel que j’ai pu rencontrer, c’est un homme de 55 ans qui est encore chez ses parents. Je ne peux émettre aucune critique, mais tout bonnement je dois dire que c’est une affaire de culture et lorsqu’on parle de culture nous savons tous ce qu’elle représente pour un peuple. J’estime n’avoir pas cerné la question dans tous ces angles, c’est pourquoi je vous lance la balle afin de faire votre propre analyse. En outre, par le présent article je fais un rappel à tous les médisants qui voient uniquement le côté négatif du communautarisme familial sans prendre un peu de temps pour l’analyser sur son angle sociologique et culturel. Donc, avant de critiquer quoi que ce soit, il faut bien le cerner, pour ce faire il faut investiguer, car il est mauvais de s’entêter à dire du mal de ceux qu’on ne connait pas et mésinterpréter les choses qu’on ignore l’essence…

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