Des merveilles inexplorées.
Le temps est révolu pour que la face cachée de l’Ayiti dont les fils conséquents et dignes ont toujours rêvée puisse enfin voir le jour. Le moment est maintenant venu pour que nous soignions de par nous-même notre image. Nous ne pouvons plus continuer à rester bouche bée face aux insultes des étrangers

À la découverte de nos sites historiques et touristiques.
Il est certain, que vous ne sachiez pratiquement rien d’Ayiti, sinon que les images les plus abjectes que la plupart des médias étrangers projettent d’elle, si vous désirez en savoir, il faut venir vous-même faire de nouvelles découvertes sur cette terre encore vierge.

26 marzo, 2015


Le bonheur et le plaisir que je rencontrais dans la campagne où je suis né,
quand je me rendais là-bas durant les
grandes vacances pour me régaler avec mes petits amis d’enfance. Ces moments de
divertissements surgissent dans mes penssées comme si c’était hier matin et je
me suis plongé sans le vouloir au fond d’un si lointain passé pour revivre
cette période immortelle. Je me rappelle comme si c’était hier, où, à tour de
rôle mes amis et moi savions jouer au cache-cache, à la marelle ″au tonton
Bouki et Malice[1]″, où Bouki était toujours l’idiot et Malice
l’intelligent qui prédominait en tout. Je me rappelle comme si c’était
hier quand je mangeais du maïs boulli, du ″chanchanm[2]″, quand je buvais
de l’ akasan[3]
et du lait″ dans un petit marché tous les jeudis matin aux fins fonds de la
campagne, où je densais le ″Rara[4] ″ à l’insu de ma maman par crainte de ne pas être fouetté. Je viens tout juste de me rappeller de mon
jeu de prédilection ″ Manmie et Papie[5]″ où je savais donner des ordres aux
enfants protagonistes d’aller chercher de l’eau à quelques kilomètres au sein du
bourg afin de fortifier le degré d’autorité que je prétendais exercer sur eux.
L’image des enfants d’alors me reflètent à l’esprit comme un film, où les
petits garçons pour s’assurer qu’ils ont conquis le coeur des petites filles
demandaient des preuves d’amour, jusqu’à dâte je me souviens de ma première
preuve d’amour; combien merveilleux était ce gand jour! Malheureusement,
j’avais mordu les lèvres de la petite puisque je ne savais pas trop bien
comment faire.
Je me rappelle des valeurs des
filles de mon adoslecence où l’on ne pouvait même pas leur toucher les seins
puisque c’était trop sacré, je me rappelle de la culture de lecture et d’écriture
qu’elles imposaient indirectement aux petits garçons, des jeux de
correspndances qui savaient contribuer tant au développement intellectuel que
social de ces jeunes. Je me rappelle le respect que les enfants prodiguaient
même aux inconnus car en ce temps-là quiconque pourrait les fouetter s’il les
voyait faire des choses bizarres en pleine rue et s’ils manquaient de respect à
ceux qui sont plus âgés. Je me rappelle des petits poèmes et lettres d’amour
que je savais écrire pour affermir ma relation avec ma petite copine, je me
rappelle, de la réponse de presque toutes les fillettes avec qui j’avais eu des
flirts ″ je ne vais rien faire avant le mariage″, ainsi je me contentais à
donner des petits baisers secs pour me rassurer que c’est moi le seigneur de
leur royaume. Je me rappelle de mes timides ʺje t’aimeʺ…
Je me rappelle les injures des
citadins vis-à-vis de paysans et la réponse des paysans à l’endroit de ces
derniers ″ si nous ne cultivons pas vous ne pourrez pas manger car vos ventres
dépendent de nous qui labourons chaque jour la terre″. Je me rappelle
de mes premières années à l’Université où certains de mes collègues
m’appelaient ″nègre Fort Jacques, paysan Kenscoff″ pour me destabilier et
marginaliser, mais le paysan portait en lui et porte encore des valeurs
Ayitiennes. Je me rappelle des
kilomètres je savais parcourir à pied pour me rendre à l’école, quelques fois
sans rien manger toute la journée j’ai du étudier et rédiger mes devoirs, je me
rappelle de mes humilations du passé qui m’ont pu aider à surmonter mes
barrages, me surprendre à moi-même et me forger un caractère d’acier, j’ai dit
merci à tous ceux qui m’ont dit non, à tous ceux qui m’ont méprisé, minimisé
car ces choses me permettent de grandir davantage, m’affermissent la
détermination et m’aiguiser la foi. Je me rappelle du comunautarisme
paysan, de l’entraide, de la fraternité, de la convivialité et des échanges de
plats de nourriture qui se faisaient entre les voisins d’un même village. Je me
rappelle de tellement de choses que je suis en train de chercher avec une loupe
que je ne n’arrive pas à trouver faute de la perte de nos valeurs. Mes chers
(ères) amis (es), mettons nous ensemble afin de sauvegarder le peu qu’il nous
reste de nos moeurs et coutumes, de nos valeurs. Autrefois, les enfants
respectaient et craignaient les plus agés maintenant le respect n´est plus
puisque certains âgés sont promoteurs du phénomene ″zo kiki[6]″ donc, en guise de
respect ils sont en pleine rivalité afin de voir qui va découvrir plus de secrets
dans l´entre-jambe des petites filles. Je me rappelle tellement de bonnes
choses qui n’existent plus, j’ai eu une si grande nostalgie.
Hélas!!! Ces moments ne reviendront jamais.
[1] C’est un petit jeu qui
était tres en vogue en Ayiti, où une personne qui se croit être trop
intelligente se faisait passer pour Malice et l’autre étant idiot est dominé
par son antagoniste.
[2] Le chanchanm est un
mélange de la poudre de maïs et du
sucre. Les gens dans la campagne le consomment beaucoup le plus souvent durant
les grandes vacances.
[3] C’est un petit déjeuner
qu’on prépare en Ayiti avec la crème du maïs en y ajoutant du lait, et du
sucre.
[4] Le rara est une manifestation
culturelle Ayitienne durant les périodes pascales.
[5] Le jeu manmie et papi et
un petit jeu d’enfant où le petit garçon joue le rôle de papa et la petite
fille celle de maman, ils se donnent des petits baisers à l’insu des autres
enfants.
[6] Le zo kiki est un nouveau
concept crée en Haïti décrivant la pédophilie, des personnes âgés qui ont des
relations avec des mineurs.
14 marzo, 2015


Commencer une
activité innovatrice et convaincre des gens ayant des idées toutes faites afin
de te suivre dans ta démarches et avoir leur appui, s’avère on ne peut plus difficile
et constitue déjà un défi sans
précédent à relever ; surtout quand on dit toujours du mal de toi.
Haïti se situe
dans un contexte aujourd’hui si compliqué, où il vient à se demander s’il vaut
la peine de promouvoir le tourisme. Selon ce que j’ai appris à l’Université,
dans un pays où il y a une force étrangère ou une mission de stabilisation,
cela constitue un freinage au développement touristique, puisqu’on sait
pertinemment que la présence de cette troupe constitue un signe d’instabilité
politique. Mais, je me demande, malgré tout ce qu’on dit, et aussi la situation
si critique exposée à la vue de tous, s’il faut rester les bras croisés sans
rien faire ?
Je vis en
Espagne depuis déjà deux ans, j’ai appris pas mal de choses, surtout la
conception des européens d’Haïti, la plupart de ceux que j’ai côtoyé me tient
un seul discours, ils ne connaîtraient pas l’existence d’un tel pays si ce
n’était le séisme du 12 Janvier 2010. Donc, j’ai rapidement déduit qu’Haïti
était jusqu’alors un pays invisible qui est devenu visible par le tremblement
de terre et qui est devenu rapidement oublier car l’attention du monde ne
se porte plus sur elle.
Aux regards de
toutes ces choses qui m’ont offusquées, je me suis donné pour objectifs de
promouvoir malgré tout, le mystère d’un pays oublié, d’un paradis diabolisé par
une avalanche d’on dit des grands, de la médisance de la presse internationale,
de la méchanceté des journalistes étrangers qui plongent dans l’abîme et
salissent la mémoire d’un pays qui a fait l’histoire, bref, nettoyer la face du
pays de l’enfer crée par les images abjectes publiées de lui. Le vendredi
20 Juin 2014 qui a été la journée internationale des réfugiés, j’ai été invité
par les responsables de la
Croix Rouge Espagnole pour une présentation sur Haïti, et
quand je commençais par montrer quelques images, parler un peu de la culture,
de l’histoire et de la gastronomie, les participants étaient surpris de voir
des sites attrayants du pays ; ce qui m’a étonné, c’est qu’une dame m’a
osé demander si ces endroits existent encore, autrement dit, s’ils sont actuels
ou anciens. Quand je commençais par expliquer le contexte, et pourquoi ils ne
voient que de mauvaises images du pays, elle s’excuse et me dit, qu’elle
n’avait qu’une idée toute faite d’Haïti, que lui a inculquée la presse
internationale, une image horrible qui
ne fait que décimer tout effort
consenti par certains hommes de progrets voulant faire sortir le pays de
la recession ecónomico-politique dans lequel il s’est trouvé depuis.

Depuis cette
semaine je me suis mis à chercher des informations sur plus d’un hôtel en Haïti
afin d’y organiser des voyages, et c’est pourquoi justement que je vous partage
mes idées afin d’initier les premiers contacts et je pense que tout comme moi
vous prenez à cœur un tel projet.
Depuis la
recession éconimique de 2008 l’économie de l’Espagne se base sur le tourisme,
actuellement, elle constitue la 3ème destination touristique du
monde avec 53 millions de visite en 2010 derrière la France à 79 millions, les
États-Unis avec environ 61 millions. Dans les années 50 Haïti a été la
principale destination touristique du monde, renommée qu’on a perdue avec les
instabilités politiques chroniques que le pays ait connues depuis la chute des
Duvalier. Nous pouvons encore regagner la confiance des touristes du monde
entier si nous commençons par créer un climat stable et aussi promouvoir via
les réseaux sociaux la beauté de notre belle Ayiti. Nous sommes l’un des pays
de l’hémisphère à avoir plus de sites historico-touristiques attrayants, et
notre art s’impose grandement dans toute la région, il faut en profiter. J’ai
fait un constat, et ceci me ronge le cœur, de voir que les haïtiens sont les
premiers à salir l’image du pays, rare sont ceux qui publient une image, ou une
photo d’un endroit attrayant en Haïti par contre quand il y a un crime qui est
commis les premiers à publier les photos et vidéos sont eux autres.
Donc, je ne
voudrais pas dans cette lutte être adversaire de mes propres compatriotes, ce
processus de prise de conscience doit se perenniser jusqu’à ce que le
jeune arrive à comprendre qu’il ne serait jamais plus à l’aise que dans son
propre pays et comme tout bon citoyen il doit faire son devoir civique. Le
problème est très complexe il faut l’appui de tous les fils du pays afin de
réhausser l’oriflamme de notre chère Ayiti au sein d’une Caraïbe si hostile et
une Amérique si exclusiviste. Tout comme je fais sa promotion à travers de mon
blog de cultrure, chaque Ayitien devrait censé faire idem et se comporter tant
bien que mal en ambassadeur culturel afin de vendre les belles et vraies images
du pays pour provoquer la curiosité des gens afin qu’’ils puissent le visiter.
Déjà, je suis heureux de savoir que l’une des nos plages occupe la 57ème position sur 100 des plus belles plages du
monde à visiter. Fort de ceci, je crois que le travail de la ministre s’avère
un travail de sarcophage qui mérite d’être loué.
Mais l’État
devrait dans ce domaine assurer un minimum de sécurité afin qu’il n’y ait
aucune panique lors de la visite des gens un peu partout dans le pays…
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