La culture comme disait l’autre c’est l’âme
d’un peuple. Il n’y a sans nul doute pas de discussion là-dessus. Cependant,
une institution internationale comme UNESCO la conçoit dans un sens beaucoup
plus large comme « l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et
matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un
groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie,
les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions
et les croyances. »
La
culture Ayitienne, étant une culture pluri originelle a pu tisser sa forme en
vue de se forger son originalité et de s’imposer comme une culture créole dans
tout l’hémisphère. En fait, au cours de la seconde moitié du XX ème
siècle, la culture Ayitienne était l’un des facteurs qui attiraient des
touristes venant de partout à travers le monde, elle hantait tous ceux qui se
voulaient être curieux ; pour plusieurs raisons : premièrement, elle a une
source afro-française, deuxièmement, elle est une culture créole et indigène,
bref la culture d’un pays qui est, et demeure le père fondateur de
l’autodétermination des peuples.
Outre cela, elle était d’abord et avant tout
une culture de liberté, et de l’égalité dans toute son intégralité puisqu’elle
a pu souder l’ensemble des préoccupations et des aspirations d’un peuple brutalisé,
maltraité, bref meurtri pendant plus de 5 siècles d’esclavage. L’ensemble de
ces aspirations une fois soudées reflètent l’identité du peuple. À constater
que les divers sites touristiques et historiques, la musique ayitienne, la
peinture, les arts, les coutumes etc. que nous ayons en Ayiti s’imposent
tellement au reste du monde, au point que certains antillais,
latino-américains, américains, européens, bref, beaucoup d’autres citoyens du monde
entier savaient faire d’Ayiti leur pays de chevet et/ou le plus grand rêve à
concrétiser pour ceux qui ne l’avaient pas encore visité. Ils y voulaient non
seulement passer de meilleures vacances, mais aussi de fouler cette terre
mystérieuse de la première république noire du monde qui a démythifié la
croyance erronée des blancs. En
l’occurrence, la croyance faisant du blanc le civilisé et le dominateur et
l’esclave le barbare et le dominé.
Nous avons appris que le plus grand exploit que le peuple ayitien ait
réalisé à la face du monde ait été le fruit de l’union des deux couches
sociales d’alors, qui ont tissé leur union par l’adoption d’un mot d’ordre sur
lequel elles s’étaient toutes deux mises
d’accord : le vaudou qui témoignait l’ensemble de leurs aspirations du
futur État qu’elles voulaient créer et leur rêve fut réalisé. Cette
manifestation culturelle qu’est le vaudou est tellement forte au point que plus
d’un spécialiste se donne pour préoccupation d’interpréter et déterminer ses différentes
facettes puisqu’elle est davantage une religion qu’une simple démonstration fugace.
Mis à part le vaudou, il est d’autres éléments qui permettent de déterminer l’identité
ayitienne. Tels : le Konpa qui est un rythme créole, les arts, la peinture
ayitienne etc. qu’on a mentionné ci-dessus. Ces choses forment dans un ensemble
l’âme du peuple ayitien. Je demande à tous mes frères Ayitiens de conserver nos
acquis afin de ne pas perdre notre identité.
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