21 julio, 2013

Depuis l’exhortation de l’Organisation des Nations Unies dit (ONU) sur la consommation d’insectes, ils se trouvent déjà dans les assiettes de deux milliards d'êtres humains à travers le monde, et constituent une source nutritive sous-exploitée. Ils sont Riches en protéines, en lipides, en calcium et en fer, en outre leur production est plus respectueuse de l'environnement que celle de la viande traditionnelle.
Selon une nouvelle étude de la (FAO) l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture publiée lundi, les insectes qui vivent dans les forêts ou les arbres des barricades des champs constituent une source majeure et facilement accessible d'aliments nutritifs et riches en protéines. Ils sont d’ores et déjà inscrits au menu d'au moins deux milliards de personnes. «Le gibier et les insectes constituent souvent les principales sources de protéines en zone forestière, alors que les feuilles, les graines, les champignons, le miel et les fruits apportent les minéraux et les vitamines garant d'un régime nutritif», note José Graziano da Silva, le directeur général de la FAO, à l'occasion de la conférence internationale sur les forêts au service de la sécurité alimentaire et de la nutrition, qui se tient à Rome, du 13 au 15 mai. (Rapporté par le Figaro)

Avec environ un million d'espèces connues, les insectes représentent plus de la moitié de tous les organismes vivant sur la planète classifiés jusqu'à maintenant. Or, d'après les recherches de la FAO, menées avec l'université de Wageningen, aux Pays-Bas, quelque 1900 espèces d'insectes, seulement, servent de repas aux êtres humains. À l'échelle mondiale, les principaux insectes consommés sont les scolytes (31 %), les chenilles (18 %), les abeilles, les guêpes et les fourmis (14 %), les sauterelles et les criquets 
 (13 %).
Riches en protéines
Les insectes constituent une source nutritive largement sous-exploitée qui consomment moins d'énergie que d'autres protéines utiles à l'alimentation humaine comme la viande. En moyenne, les insectes consomment seulement 2 kg de nourriture pour produire 1 kilo de viande. Le bétail nécessite 8 kg de nourriture pour produire 1 kg. De nombreux insectes sont riches en protéines et en lipides mais aussi en calcium, en fer et en zinc. Le bœuf contient en moyenne 6 mg de fer pour 100 g de poids sec, alors que ce chiffre varie entre 8 et 20 mg pour 100 g de poids sec chez la sauterelle suivant les aliments qu'elle-même consomme.

Sans oublier les effets bénéfiques sur l'environnement. Selon la FAO, les insectes produisent une faible part des émissions telles que le méthane, l'ammonium et autres gaz à effet de serre, dégagés par le fumier, qui favorisent le réchauffement et polluent l'environnement. Les insectes peuvent même servir à réduire les déchets, en participant aux processus de compost qui réinjectent les nutriments dans le sol tout en diminuant les odeurs nauséabondes.
Effets positifs sur l'économie

Enfin les insectes ont des effets positifs sur l'économie. La récolte et l'élevage d'insectes peuvent créer des emplois et des sources de revenus, pour l'instant essentiellement au niveau des ménages, mais potentiellement aussi à l'échelle industrielle. «Les forêts, les arbres sur les exploitations et l'agroforesterie sont essentiels à la lutte contre la faim et devraient être mieux intégrés aux politiques de sécurité alimentaire et d'utilisation des sols». L’exhortation faite par les Nations Unies en vue de consommer des insectes, aura des effets très positifs sur la protection de l’environnement et le réchauffement climatique dans la mesure où les industries vont diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre et aussi permettra efficacement de lutter contre la faim si plus de pays sont convaincus de cette nécessité d’adopter les recommandations des Nations Unies via la FAO.   
 


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