Le carnaval est une forme de festivité
réalisée en Ayiti chaque année. Normalement, ce moment de réjouissances
populaires et de défoulement de grande envergure réunissant des gens de tous
les recoins du pays, commence le dimanche après le 6 Janvier, pour atteindre
son apogée les trois jours précédant le mercredi des cendres. Il faut rappeler
que pour les ayitiens cette festivité n’est pas négociable, que le peuple
croupisse dans la misère ou pas, personne ne peut le priver de ce moment de plaisir
à outrance.
Cette manifestation festive en Ayiti qu’est le
carnaval, est souvent influencée par les tendances politiques du moment, depuis
les meringues jusqu’aux performances des groupes, des idées séditieuses savent être
véhiculées à l’endroit du gouvernement par ceux qui y sont opposant. En
contrepartie, les groupes progouvernementaux savent via leurs meringues
défendre les idéaux dudit gouvernement. En somme, les politiques influencent
grandement cette activité. Plus d’un pense que c’est dans le but de mieux
influencer et de soulever la cosncience du peuple contre l’occupation américaine que Sudre Dartiguenave
avait en 1916 organisé le premier carnaval de fleurs, qui ne devint pas une
tradition.
En outre, sous le gouvernement du président
Dumarsais Estimé durant les années 46 à 50, lors de l'exposition du bicentaire de
Port-au-Prince, une de ces genres de festivités fut organisée. Puis, le
président François Duvalier reprit cette idée et en faire une tradition
jusqu’en 1973. Depuis cette dernière organisation du président François, il a
fallu attendre jusqu’en 2012 sur le gouvernement de Michel Joseph Martelly,
soit 39 ans après, pour que cette idée
refasse surface, et les ayitiens l’accueillent à cœur joie. Cette année encore,
le gouvernement réitère sa détermination
d’organiser un autre carnaval des fleurs avec pour thème « yon
ayisyen, yon pye bwa » en se disposant d’un budget de 65 millions de
gourdes qui auraient équivalu à un million cinq cent vingt-neuf mille quatre
cent onze dollars américains ( $ 1529411) environs. Les dispositifs à ce que
je vois sont déjà là, les troupes musicales attendent avec impatience la date
de la festivité.
Malgré cette affluence de nombre de mes frères compatriotes à
l’endroit de ce festin de fleurs, il y en a d’autres qui n’y ont manifesté
aucun sentiment car ils estiment que le gouvernement a d’autres priorité à
l’heure qu’il est, et qu’il ne devrait pas dépenser cette somme à réaliser
cette activité destinée à fournir uniquement du plaisir au peuple. Étant donné que
le président de la république laisse toujours croire que l’organisation du
carnaval est toujours rentable pour l’État, si c’est vrai je n’y vois pas
d’inconvénient à ce niveau. Ce qui m’importe le plus, c’est la sécurité des
gens allant y participer. Le ministère de l’économie et des finances rapporte
que le carnaval des fleurs organisé en Juillet 2012 était très rentable pour
l’État ayitien, au point qu’après les décomptes, environs vingt millions
quarante-sept mille deux cent quatre-vingt-dix-sept gourdes soixante-sept (20, 047,297.67 gourdes) avaient été insérées
dans son compte.
En vue de corriger les écarts de l’année
dernière le commissaire divisionnaire Michel-Ange Gédéon renouvelle sa
détermination d’assurer la sécurité des participants au carnaval.
Régalez-vous bien mes chers amis au cours de
cette deuxième édition de carnaval des fleurs qui se tiendra du 28 au 30
Juillet 2013.
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